Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La baille ou la balle ?

     

    Pourrir dans les méandres: Ah, 800 d'un coup linceul. Dans le labyrinthe des guerres, ce dédale à intérêts multiples, croisés, cachés, que de privations, de la désespérance, entretenue, des maffieux négriers, parfois en cheville avec des djihadistes, ont leur carte à jouets. Coûte que coûte, on tente le tout pour le tout, et on boit la tasse. Elle était vide ou croupie au pays. Quel pays, souvent les migrants sont déjà déracinés, en fuite du pays d'origine.

     

    A pleins bords, des bateaux, par-dessus bord, renversent ces migrants, ça chaloupe ferme en terre à pognon, faut «rentabiliser», ce mot souvent ordurier puisque c'est fait depuis longtemps, il faut encore plus capitaliser. Devant l'évidence, s'ils décident de ne pas monter dans ces bateaux, on les y force, par la force. Ca me rappelle les gendarmes de la 14 poussant tirant sur les poilus récalcitrants.

     

    Une industrie fric violence, encore, toujours, enkystée dans «l'industrie du monde», cette étrange expression, tout ne serait que sujet à plus-value ? Donc nous sommes ses sujets, mais c'est un mot objet ! Ah bah non c'est nous. Ces chevaliers d'industrie, meneurs de troupeaux, en ont beaucoup, d'industrie, pour nous noyer dans leurs combines.

     

    Charger la barque, à barbaque, les carnes en vachers déroulant tapis roulant au roulis mortel, seuls maîtres à bord après Poséidon. Ce qui m'étonne c'est que des passeurs s'embarquent, pas encore à la pointe de l'organisation de la déresponsabilisation, ces marchands de sommeil définitif.