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  • Pour un lundi, histonique

    Jour béni : Et Fillon et ses békés heureux en ce jour d'ascension (spirituelle, n'en doutons pas). Le chantre de l'individualisme anti système victime du système bla-bla-bla (?). Il a gagné ou pas, Caliméro ? Allez, un p'tit coup d'économie. 10% des français détiennent la moitié du patrimoine national, 5% de ces plus riches en détiennent le tiers, 1% le quart. Notre système politique est guidé par une logique ultra-conservatrice mâtinée (de plus en plus) d'ultra-libéralisme (qui n'est qu'une idéologie dévastatrice). La mondialisation est le meilleur allié de ce conservatisme social, et les minstrels (afro-américain n'ayant le droit d'exercer le métier d'acteur au bon temps de l'esclavage, leurs rôles étaient tenus par des blancs grimés de manière caricaturale, ça faisait rire) peuvent jouer aux «libéraux», et là, il n'y a que les 10% cités plus haut qui rient. Quand aux liquidités, même les pros n'en savent rien, ils supputent, pendant que d'autres suppurent.

    Fillon freinera t-il les ravages d'une mondialisation démente ? Il faudra pousser à la précarisation, l'ubérisation, etc. de l'économie, pour de nouvelles belles fortunes ? Rappel, cité plus haut, oui je sais, c'est chiant, mais il faut insister. « 10% des français détiennent la moitié du patrimoine national, 5% de ces plus riches en détiennent le tiers, 1%  le quart », parce qu'avec tous ces gens qui tournent des pages sans les lire (« ouais, tu sais, j'ai tourné la page »), c'est pas des pages c'est un palimpseste, alors évidemment, les laïus brouillons embrouilleurs encalminés vont reprendre de la voile, pour certains direction la haute mer (pour les Antilles, békés oblige), pour les autres aux hauts du Hurlevent et ses engoulevents boulotteurs de miettes, la jetée pour se fracasser, agrippe toi aux bites d'âme à rage, un vent encore plus contraire pointe son grain, et ses groins, par ici les bonnes truffes (le champi), elles vont être encore plus chères, statut social encore plus inégalitaire oblige, encore, de nouveau, toujours... Sinon les pauvres ils font rien qu'à frauder, et alors après, et bah si on est dans la merde, et bah il faut pas s'étonner.

     

  • "Ah ça ira ça ira ça ira..."

    Entendu : « Ca ne te gêne pas de porter les fringues d'un mort ? - Il les portait pas mort, que je sache. » Le shintoïsme, allié du savoir -gâcher.

    Beaucoup de bruit pour, reins : A toujours vouloir casser ceux des pauvres, ils ont même inventé un mot, la « pauvrophobie », l'ennemi, le pauvre, pas le gros fraudeur. En 2013, l'ensemble des minimas sociaux représente 1,1% du PIB du pays. Ca fait combien, par tête de bite sensible aux discours de castes ? La pauvreté redevient une maladie virale, au propre (et opprobre) comme au figuré (défiguré).

    Un entendu radio : Parlant « des écuries d'ogiaque », beau lapsus, entre orgiaque et Ogias, ça causait des wikeleaks des Bahamas, et me fit penser au Banana Split et sa grosse banane, à déguster entre soi sur une de ces îles loin du tumulte, des emmerdeurs et de tout ce pressurisé toujours pressé d'aller nulle part, si ce n'est, pour certains, de faire chier son prochain, sinon, qui serait-il ? Des gens normaux ?! C'est pas à la mode, le respect, c'est pas assez moi-je égoïste individualiste abruti. Des femelles ne sont pas en reste, s'il y a bien un truc où la parité fonctionne... Pas besoin d'une loi, c'est une loi naturelle de notre système de fonctionnement en cette société, collectivement pourrissante. Et le fric ne fait pas le bonheur... Des pauvres, comme disait Coluche. Parce que la tranquillité, c'est pas un morceau du bonheur ? C'est plus facile avec de la fraîche, quand même, pour se rafraîchir l'esprit, s'écarter (personnellement) du fatras foutraque parfois ordurier vu certains comportements. A lier le lierre qui ne cesse d'aliéner pour des alinéas qui n'en sont pas puisque le coutumier répétitif n'est pas signe de changement d'idée (ni de paradigme) mais bien plutôt exhortation à un statu quo intrinsèquement contre les valeurs de la République du simple savoir vivre ensemble cette obligation collective résultant de lois coercitives et de siècles de bon sens sensé se bonifier au fil des décades mais qui semble se déliter au fur et à mesure que la connerie s'illustre fière et prétentieuse en tellement de pans de notre société qu'il faudrait être fou pour la nourrir plus. Ah ah ah, la phrase pourrie (j'ai revu "et vice et versa" des Inconnus hier). Si c'était l'alinéa (le dessin animé) qui l'illustrait, en plus expliqué en italien, tout de suite moins faussement sentencieux, mais il était pas libre, trop occupé à enjambé les failles des tremblements de terre.

    Complotisme : Pour déminer, lire d'anciens articles, et pas toujours être, même plus le nez dans le guidon, être leur guidon. Attention, des complots, à ça... Mais tellement, quatre commerciaux en réunion peaufinant leur approche pour vendre plus et faire plus de fric, c'est déjà un complot. Les articles de 2008, année de la « crise » sont assez révélateurs.

    Vécu : En grande surface discount, à l'ouverture, le 1er novembre, nous poireautons à la caisse. Une femme fait remarquer qu'on attend. « C'est jour férié aujourd'hui, Madame. » ???! Je vois pas bien le rapport, ou on l'a forcé à bosser. Donc on emmerde ceux sur qui on a un peu de pouvoir. Comme une illustration d'un pendant de notre logique hiérarchique, « sur qui je vais bien pouvoir me venger . » Navrant.

    Entendu : « Où là là, méfies-toi, elle c'est la Belle et la Bête, mais c'est vrai qu'elle est belle, alors on est bête. »