Avenir avenue

Il est utile de raconter des conneries d'un autre âge à ses mômes pour les rendre impropres à la vie mais propres à la consommation, ou dans la consommation, ou sous, ou par, en tout cas propre à la consumation d'autrui, pour combler ses envies égoïstes, la vraie richesse.

Philo, vie courante

Entendu par une femme dans la rue à sa copine classieuse (très belles). "On ressemble à ce que l'on achète". On ressemble plutôt ce par qui et par quoi on se fait acheter. Ca s'écroule d'un rien, l'hypnose de la beauté. Dans les envahisseurs, ils perdent moins de temps, elles rêvent d'ailleurs d'avoir un tel bijou au cou, si, souvenez-vous, la toupie en diamants, elles croquent des précieuses pour devenir toupie dans la vie et éviter le vulgaire. Il y a des professionnelles plus franches.

Vie de coulpe

Prenez un oeuf, il est drôle, léger, on le fait tourner sur lui-même, il danse, pas trop vite, il y a peut-être un poussin dedans. Faites-le cuire, tant pis pour le poussin, il devient à la coq, prétentieux et heureux, c'est l'heure des mouillettes, puis il devient mollé, encore bon et coulant à l'intérieur, même si les contours deviennent flous et la consistance incertaine. Ensuite, processus logique, il devient dur, on se fait chier à se débarrasser de la ganse blanche écoeurante pour retrouver le noyau, il a encore du goût, mais il s'est tellement recroquevillé, écrasé par le blanc, ce n'est plus qu'un pépin.