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Vivendi, prémisses

Il manquait à la culture française l'exception culturelle à l' américaine, petit bibendum déboula. Le crédo, ça rapporte ou pas, le cinéma d'auteur a de beaux jours dedans lui, si les réalisateurs possèdent un camescope familiale. La pensée inféodée aux penseurs en eau chlorée qui ne supportent les eaux troubles et la complexité de la vie seulement si ça rapporte; donc rarement; rappelle d'autres façons de penser, mais c'est plus fin, moins voyant, il n'y aura bientôt même plus de "vrais" livres à brûler. De plus, le marché travaille au moindre coût pour un max de profits, donc un minimum de risques, il suffit de constater sur combien de registres est décliné le concept de "loft story", donc reproduction à l'infini de recettes gagnantes, la réelle créativité ne passe donc pas en ces terres polluées, concentration de pouvoir ne signifie qu'une chose, déni des belles choses, hourra pour les niaises, peu dérangeantes, vides de sens et domptrices "d'âme" humaine bien chloroformée. L'argent est le formol de mondes abbatus qui finissent par se suicider, ils s'auto-censurent, ne pouvant exister, les garants fascoïdes de la pensée inique reprennent une coupe de champagne en se faisant téter le goudoir, à la santé des goujons comateux. 

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