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Turbin, en 1990.

Le monde du travail, lieu de ren/con/tre où l'on rentre dans pas mal de cons. Lieu d'expression de notre volonté créatrice pour une communauté sociale (en gagnant un max, c'est mieux). Malheureusement, nous devons constater que nombre de travailleurs se font méchamment ou courtoisement "mettre" sans que le droit de cuissage n'y soit pour grand-chose. 

C'est un monde étrange, plein d'hébétés, d'hagards, de paumés, de dégoûtés, de roublards, de hâbleurs, de cons sinistres, sérieux, graves, fatiguants, de pauvres mecs souvent considérés comme de simples outils intermédiaires, quand ils ne sont pas intérimaires. Vous avez quand même des types attachants, amusants, sympas, entraînants, rigolards et efficaces (voire des filles), mais pas sur Nantes.

C'est un monde cruel, aux réflexes archaïques, où l'on rencontre des gens pénibles qui vous vrillent la tête avec des discussions d'un intérêt somme toute relatif pour qui ne s'intéresse que modérement et à grand renfort de volonté aux petites tracasseries et histoires de gens ordinaires à la routine immuable. Bon, on en est à peu près tous là, mais c'est pas une raison pour emmerder son voisin. Moi j'ai décidé de me faire mon programme, je m'astreinds à un régime peu enviable, je me lève quand je m'en sens capable et j'écris quand je me sens coupable. "Serait-il possible que je ne sois d'aucune utilité?", ça c'est ma phrase coupable. N'y tenant plus, je me fais chauffer un café, que je bois, réflexe digne, et je vais me recoucher (avec un bouquin si gourgandine vaquat) pour mieux méditer cette sentence difficile. La flemme, une sensation pure.

Ce n'est pas encore ce matin que j'accepterai les lois labyrinthiques du monde du travail, amas de soumissions, de compromissions, de jeux mesquins, de tricheries et d'hypocriseries, en plus le café est même pas bon. Il n'y à dire, ça se paie une situation, je préfère m'épargner que d'épargner, ça me revient moins cher. ( Ah, on n'est pas sérieux quand on a 22 ans, mais bon en même temps après? )  

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