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Side sait-on?

Parlons d'un truc marrant, le sida. Prenez un sidaique (façon de parler), à son stade terminal, sorte de relique d'outre-tombe, pour les jeunes, il a des vertus éducatives, ils voient à quoi ressemblaient les internes, externes, externes internés et autres exterminés des camps nazis. Pour comprendre le sida, il faut en avoir rencontré un, ce qui justement m'arriva (sans que je sache pourquoi c'est juste au fond). Il faut savoir qu'ils circulent librement, ils ne sont pas dur à rattraper. Nous causons. Il m'apprend qu'il existe un centre pour lui et ses camarades de jeûn, ces gens atteints de ce "préau du 20e siècle", pour mieux les ranger à la fin? Centre situé dans un quartier périphérique, un de ces chaleureux endroits où l'on met ensemble des gens aux revenus modestes, de ceux qui aimeraient bien survivre. On fait tout pour les décourager, mais ils s'accrochent, de bien mauvaises habitudes. On les met ensemble pour qu'ils ne soient pas dépaysés, qu'ils puissent parler ensemble de leurs projets d'avenir, enfin tout au moins de leurs projets. Je trouve l'initiative cohérente, des gens cherchant à survivre ensemble, c'est généreux, et sans discrimination, les pauvres, des gens moins sensibles que les autres, moins gênés, l'argent développe trop cette sensibilité, un centre comme celui-ci en quartier résidentiel, c'est suicide à tous les étages, enfin, dans toutes les maisons. Compatir devant la télé, d'accord, mais les côtoyer "pour de vrai", faut pas exagérer, un peu de dignité, merde.

Dans l'ensemble, je les trouve discrets, pourtant ils ne sont plus gênés aux encolures, ils font la gueule? Ont mauvais caractère? Le plus "drôle", je le rencontra dans la salle des urgences d'un hopital, accompagnant un pote à cause d'une TS, ce qui ne veut pas dire trop suceuse, obsédés, mais tentative de suicide, n'est pas Edgar Faure qui veut. Un de ces étranges paradoxes dont la vie est coutumière, un qui aurait tout donné pour la vie, l'autre qui a voulu tout retirer.

Vous savez quoi, ce qui l'a le plus meurtri dans sa traversée du désert, c'est la méchanceté des gens, "par bêtise", dixit. Je veux bien le croire, les gens sont cons, moi même des fois...?

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