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  • Soupirail

     

    Soupirail

    Tes tendres soupirs sont faussement alanguis

    Dans la cave de tes sentiments l’on ressent

    Mélodie en sous-sol le cave se rebiffe

    Bouche dégoût mais toujours encaissé cousu

     

    Le bossu est loin de votre dame assagie

    A sagaie des traits inavoués éminents

    « C’est plus fort que moi » se défausse  sur parafe

    Signature usurpée en plein soleil en sus

     

    La prise en pathologie la varappe en ni

    L’un ni l’autre ces égarements alarmants

    La brèche écopée alors qu’apposer sa griffe

    L’abjecte houri élevée au rang du vendu

     

    Sous le coude d’un abuseur s’en est fini

    L’es crocs pour  « tendres amants comme des enfants »

    Caracole aux relents du passé l’épitaphe

    La patte lovée dans le ciment du bourru

     

    C’est cuit au four la pâte soulevée rassie   

    Enfournée au jour dit du coup rien de franc

    Sur la ligne courent ces échos de certif

    Tourne bourrique en manège trop four bu

     

    Levons le verre à la mise en bière hi !

    Ans tant et en heurts l’avenir passé navrant

    Domine souverain en échos homographes

    Longe tirée en ans clos de fit ça visu.



    Drains

    Certains soirs, le feu transpire sans crier gare, il survolte nos cris, tous ceux qu'on laisse à la traîne, ne jamais voir en eux de vieux débris. Le temps nous conduit trop à l'abandon de ce qu'on a le plus chéri mais la vie nous force à avaler ses hameçons, on ravale ses cris. Bien sûr, on s'est fait une raison, c'est le vieux sens commun qui le dit, mais putain pourquoi abandonner nos visions, avant mon esprit n'était pas un taudis. J'y ai laissé s'infiltrer trop de poussières et si les anges se sont tus, leur chant ne s'écoute pas d'hier, la force vit toujours si on l'a entendue.

    Sauvez-nous, sauvez-vous, ne laissez pas de coupables passions vous traquer, vous inviter à l'abandon, fuyez ces forces destructrices car sous couvert de raison elles accouchent des pires vices.
    Battez-vous si vous voulez votre vie plus belle, elle respirera cette beauté dérangeante et cruelle, du bout des lèvres vous en goûterez le sel, pendant longtemps il assurait la conservation, mais à présent le froid "remplit cette fonction".