On dit dommages collatéraux pour massacres sur civils. Toujours pas de pollueurs-payeurs à l'horizon, une houle retenue par des filets dérivants, sous pavillons de complaisance, s'écrase sur les digues médiatiques, parfois une goutte de pleur, débordante d'indignation, cligne du coin de l'oeil sous une indigestion politique, feinte. Un peu comme si un boucher daltonnien arrêtait le métier après des années d'exercice en se rendant compte qu'il ne s'éclaboussait pas à la chlorophyle mais bien au sang.