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Pêlosie de rien

La complainte du prout-prout

"voulez vous me laisser tranquille, nous n'avons pas gardé les vaches ensemble!".

 

Mon âme en frémit d'émotion

J'en ai les préjugés tout marron

Quel cri déchirant de sincérité

On sent qu'ils en ont bavé

Les prouts-prouts

 

Mais pourquoi il me parle de vaches

Il m'abuse, non? Qu'a t-il élevé

Sinon une paire de jeunes cloches

Qu'ont rien de très fermiers

 

Un gommeux, une donzelle, en broche

Ont leur dit vite qu'ils sont bien nés

Et malgré leur sale tronche

Seront toujours respectés.

Les prouts-prouts

 

Ils sont tout plein d'ambition

On les dit péteux, mais non,

Ils ont seulement le coeur chaviré

Depuis longtemps qu'ils sont en -saignées

 

Voilà, j'en ai le dégoût qui flanche

Mais peut-on vraiment prendre en pitié

Ces jeunes pousses, ces futures branches

Quand allons-nous les vidanger

 

Ces prouts propres.




Gueule thon

 

Eh, ceux qui vont chez Fauchon c'est pas des fauchés, z'ont tous des ronds alors j'attends qu'un s'fasse faucher par une faucheuse, j'pourrai lui piquer son Fauchon, sans s'fâcher, il s'ra fichu, et un plein d'flouze qui s'fait faucher, c'est fâcheux, pour ses amis les faucheurs (quoique,), mais pour moi, rien d'fâchant, j's'rai pas fâché d'faucher du Fauchon sur un plein d'ronds, de l'foutre dans mon baluchon, pendant qu'le froissé finira dans la fosse, j'irai manger les fruits d'ma fauche, dans les blés fraîchement fauchés, l'odeur est meilleure qu'auprès d'un macchabée parce qu'on soit riche ou fauché, on finit par puer, même si on s'nourrit chez Fauchon.  

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