Hameçon
Pour l’indigence formatée, pub inventé
Esclavage uniformisé, parasiter
La troublante réflexion, annihiler
Volonté de prédation, vulgarité
Domaine privé et public, surtout gommer
Arènes où planter les piques, galvaniser
La langue traîtresse infâme, ravigoter
Tend sa sébile un vrai sésame, estam-piller
Cette novlangue vicieuse, amalgamée
A une croyance enjôleuse, modernité
La démoniaque croissance, anesthésiée
Toujours en quête de puissance, avidité
Sans cesse est à la charge, satanée harpie
Toutes griffes pour ses marges, satisfecit
Mais il faut tourner la page, casus belli
Cet aveuglement ô rage, s’en est fini
Brûlons ce buis, qui n'a pas à être béni.
Morceau de plage, soleil
D’une langueur monotone, à mon regard tu te dérobes, par tes atours tu frisonnes, au concours du caca cramoisi, tu (les) scies. D'une largeur optimale, de visu, de visées, à la lunette tu célestins, derrière lunettes fantômes, derrière (de bel gageure) s’enivrerait le pendule, sans faux col, et Foucault dans tout ça ?
A mon regard tu te lobes, mais qu’entends-tu ? « Ouah ce cul, ouah la bombasse, putain elle est bonne (au moins les j’eun’s sont francs, pour les autres, ça crie dans la tête, gare aux maladies psychosomatiques, et ça évite le p’sy).
Dune langue heurts mono atone, de vise hue t’es visée, à la lune être gorille tu percevras (si de bonnes cartes (de crédit) en main), savoir juguler son retrait, connaitre les codes, d’accès.
En accessit excès, en ton site moucheter, mais le soir en Zorro de tes larmoiements à terre moi mens intéressés, deux souhaitent retour sur investissements, au moins que vous ayez du râle moins, plus, on ne sait plus, fardé.
Loi martiale
Argent roi ne devrait être qu’un oxymore
En son nom pas même nous ne comptons les morts
C’est la loi du plus fort, du plus mort, être mord
Dû, lettres mortes, missives valent de l’or
Sur les dents de laids, en or, rayent le parquet
Vas-y, ton devenir, y mettre le paquet
Pour mener ta barque, s’entourer de laquais
S’ils se noient, invente, qu’ils soient seuls au taquet
Des farauds has been te traiteront de faquin
D’aigrefin, mais tu es l’aigle roi en leur sein
L’aigre accompagne leur route, soit malin
De leurs divergences assois ton palanquin
Cultive de bonnes liaisons dangereuses
Garantes clef de voûte aux perfidies railleuses
En ton cercle tu veux réflexions flatteuses
Soit nietzschien, de leurs contradictions, use.
Dans les détails
Froid, calculateur, infiltré, organisé
L’argent sale blotti dans tous les rouages
L’hydre à deux têtes serpente, emmêlées
Ses plus belles teintes grâce au carnage
Argent sale argent propre, mêmes circuits
Fortunes légales, illégales, banques
Couvent, couvrent ces tueurs trafics enrichis
Au sang cataracte en cascades planquent
Odieux profits en temples financiers
Là où se cache sous le masque la rage
Mortelle du profit atout cris décimer
Mortels à tout prix ne sont qu’obscure fange
L’argent du sang en col empesté blanc suivi
A la ceinture revolver ils les fliquent
Savent les circuits électroniques unis
Et le risque en argent fumée oblique
Ces cartels écartèlent les poules mouillées
Ne se laissent pas seuls partir au naufrage
Y mettre un doigt y maître sa destinée
Des emplacements loués pour carénage
Dans tout port coté s’en trouve un défini
Pour les pas de côté un karsher si t’es rank*
Mal rangé en valeur(s) sur leur hiérarchie
Fortes chances de finir comme un branque.
*Rank en anglais veut dire rang, classement.
Au royaume de la sous-culture loin de la beat génération (c’était quand même ôte chose, et hot, j’n’y étais pas) l’apparence pure ment matérialiste est reine dangereuse.
S’ils n’avaient sauvé les banques, le nombre de contrats ! C’est p’tête pour ça d’ailleurs.