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  • Moi moi moi

    Moi-je, jeu de moi 
    De miroir, ton teint 
    Déteint, il t’éteint 
    Tu t’es teint, faux roi 

    Tu feins, détaché 
    L’octroi de, qui-sais ? 
    Tracé, car en mais 
    Sinueux, lacets 

    Lassant, ce las si 
    Forte scie, si rase 
    Arbres, cette rase 
    Campagne, occis 

    En mi, se la si 
    Dos à dos, duel 
    Pitre, ton ciel 
    Lézardes, fuient 

    Qu’importe, cafard 
    Bourdon, assourdit 
    Sous coupe, sursis 
    Assis, sans hasard 

    Tu égares, acmé 
    Plombé, tu ourdis 
    Tu y crois, fini 
    Tes plans, sont réglés 

    Tes lettres, bidons 
    Noblesse, incarnée 
    Cet ongle, rentré 
    De longue, en raison 

    Raturée, maison 
    Croule, sous petits 
    Pets foireux, mais si 
    Bien, salaison 

    Sel de, vie livrée 
    Si ton frac, augure 
    Ramage, à ta lyre 
    Accordée, rivée 

    A ton goût, glaçant 
    Et pour, cache sexe 
    Tes pensées, réflexes 
    Prurit, révoltant. 

     

     

  • Moi moi moi


    Moi-je, jeu de moi de miroir, ton teint déteint, il t’éteint tu t’es teint, faux roi 


    Tu feins, détaché 
    L’octroi de, qui-sais ? 
    Tracé, car en mais 
    Sinueux, lacets 

    Lassant, ce las si 
    Forte scie, si rase 
    Arbres, cette rase 
    Campagne, occis 

    En mi, se la si 
    Dos à dos, duel 
    Pitre, ton ciel 
    Lézardes, fuient 

    Qu’importe, cafard 
    Bourdon, assourdit 
    Sous coupe, sursis 
    Assis, sans hasard 

    Tu égares, acmé 
    Plombé, tu ourdis 
    Tu y crois, fini 
    Tes plans, sont réglés 

    Tes lettres, bidons 
    Noblesse, incarnée 
    Cet ongle, rentré 
    De longue, en raison 

    Raturée, maison 
    Croule, sous petits 
    Pets foireux, mais si 
    Bien, salaison 

    Sel de, vie livrée 
    Si ton frac, augure 
    Ramage, à ta lyre 
    Accordée, rivée 

    A ton goût, glaçant 
    Et pour, cache sexe 
    Tes pensées, réflexes 
    Prurit, révoltant. 

  • Coup de sang

     

    Langue de putois 


    Crottée, fielleuse, cuite, tu vas, déambulant, à la recherche de potins, des cancans cracra, tu fais sous toi, tu pues toi, gorgé de pus, pute à toi, à hue et à dia, croûtée, le diviser pour régner tu utilises, en jubiles en ton âme malsaine, ivre de gnangnans gnagnas niais, tu te déplaces tel un chancre à l’assaut, à l’affût, nourrir tes flatulences, fétu de paille, que fais-tu de tout cela ? 

    Des boulettes, comme le boulier, mais ton temps t’est compté, la dernière t’entraînera dans son élan, t’écrasera. 

    Non, comme tous les escrocs, tu déménageras, comme toujours, et recommenceras ton manège boursouflé, d’importance, d’insignifiance, tique sur épiderme, morpion tu resteras. 

    Derrière le blabla, seulement soi, purée de pâté de tête, avec en-tête, galvaudée, derrière les appâts rances, tu flattes ton errance, sans accroche, jouissant d’anicroches, tu décoches des traits orduriers, loin de la façade en trompe-l’œil, mais tu aimes exaspérer, être rejeté, puis jouer la victime, se complaire encore, toujours, dans la fausseté, garante d’une sérénité entachée de vices, à la dérive tu te complais, mais incapable de te passer des autres, tu louvoies. 

    Car sans les autres, plus de drogue, tu te shootes au méprisable de notre société, voyeur de télé réel alité tu devrais (tu dois ?), client de l’infâme, de toute ton âme, tu stridules le soir venu, quand les bouches se sont tues, déjà fomentation fermentation de nouvelles vilenies, que tu nies, comme des jeunes, pensant aux méfaits du lendemain, pourtant, tu n’es pas de leur quartier. 

    Mais une sale mentalité ne fait pas de quartiers.