Aphones-ismes
Le mot est un sauf-conduit, pour une conduite sauve
Faire, pourquoi ferre
Sers, pourquoi serre
Vivre, pourquoi suivre
Les envies à prétendre sont des envies à enfreindre
Nos fers sans aisance s'insulance
L'amour a ses choses trappes poulies
Amour, sureté à cran d'arrêt, refaire du déjà fait
On se paye le luxe d'avoir raison quand on aime les bibelots
Le dialogue a ses analogues, et ses langues en diable
S'accepter, c'est s'accaparer
La vie est un parcours idéal pour ceux qui n'ont pas d'idéaux
La pensée multiforme est une intruse, panse filiforme
La vie dans tous les sens ses lances
La douleur d'un être chair muré nous fait toucher nos propres murs
Pour crocheter un coeur il faut un passe-partout, travail de salarié, ou de fausses aires
On donne plus à ceux qui n'écoutent pas, l'entente a ses en quêtes étouffées
Un pavé dans la mare n'éclabousse que les curieux
On s'attache tellement à nos limites qu'on les croirait sincères
Ne pas se faire d'illusions, c'est sans faire
L'amour ne soigne pas ses dérives, il les entend, puis les vend, au moins offrant, aux pires offrandes, l'amour c'est lent, et très cas sans
A chacun sa gène, anxiogène (axiome contemporain)
Et si l'esprit de raccourci drape la nuit
Il n'empêche, l'os à möelle s'épaissit, sa faille cherche une vie, erreur, une nouvelle coupure s'incise sans bruit. Dans les feux de l'ennui, l'accroche baladeuse rit, coule, le sable fondu de l'ennemi.
Le vagabond, depuis si longtemps traduit, se définit, mais ses noeuds ne sont pas finis, il a l'échappée trahie et la plaintive envie d'une crue de dénis. A trop perdre, la rage s'évanouit.
Allez, forgeron honni, martèle le filet rouge nanti aux rots répugnants, satisfecit.
La traversée, au long court, se détourne, les actes froissés s'en retournent aux anal-grammes pilés.