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Combats de dernière minute

 

* Il faut réapprendre à vivre, apprendre à fuir, les attentes interdites s'en fuitent, les attentes illicites s'excitent, c'est déjà ça, pense le trépas.

* Mieux vaut un bonheur compliqué qu'un manigancé, il a l'excuse de la véracité, n'en déplaise aux affabulés.

* Pages blanches, à jamais vierges, pages branches, à jamais verges.

* La vie décousue cherche ses points de suture, sans supporter les points, où entre guillemets, les plaies cicatrisent, à l'arrachée. "la chair est belle quand elle est sans mesure, mais l'esprit vit trop de morsures", pour les illettrés de la vie.

* Les trappes du cerveau ont des choses trappes poulies inanimées, se voulant calcinées, pour un parterre de tombes, mal armées.

* Torpeur morale, torpeur verbale, blâmable, jetable, blafarde, torts peurs sécables.

* La surface des choses est une ecchymose, pour ceux qui osent, indisposent, les êtres aux proses, sans lactose.

* L'amour m'épargne, le sexe me toise, on dort, ahahah.

* La beauté informelle s'informe et s'uniforme, en vieilles frusques sentant la pisse de chat castré.

* La rançon de l'ennui, le son rance. Errance prisée qu'on ne cesse de repriser, ivresse passagère d'un passager allégé, séparer le bon grain de l'ivresse de l'ivraie.

* A la télé, un enfant "réfugié" au cou cisaillé pour avoir reposé pendant des centaines d' heures sur le dos de sa mère, elle marchait. Aux élections, les édiles s'acharnent autour du fil à couper le beurre, nous tendons nos cous déveinés.

* La poésie bourgeoise rougeoie sans bourgeonner, ou de sarments. On a besoin de racines porteuses, pas de glycines effleureuses. Le poète sent trop sa capacité d'échec, il en est déjà un aveu, pour autant se réfugier dans les parements brodés?

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