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  • Les prêcheurs

    Ils ont la langue bien pendue les" je sais"
    Ils parlent inspirés patrie les français "on" 
    Gageons qu'ils ont les mêmes en autres contrées
    Mais n'entendons-nous pas en "Blow up" cons cons cons?

    Ces donneurs de leçons sortent leurs beaux effets
    Il faut écouter bravant savants les hauts-fonds
    Atours de façade toujours ripolinés
    A force ça se craquelure en bas-fonds

    Ad repetitas, nauseum, vous vous vous
    Ces caciques des leçons pianissimo
    Tempèrent tempêtent arqués face au gros grain
    Des Moïse pérorant du haut de leur gîte

    Mais la fièvre en germes serpente ça bout
    Bout à bout les "à bout" sans bout crescendo
    Tempêtent en ampères survoltés c'est vain?
    Oh! Regarder ces richesses indues en fuite

    Ces Télémaque connaissent la voie gagée
    Ils guident nos choix tu n'écoutes t'es marron
    A télé masques pas entourés de largués
    Pourvoyeuse de marques c'est le bon fond

    De commerce filon ils sont cachés maqués
    Des Télé-marques aux exorcismes sermons
    Nous sommes bien guidés parbleu c'est réglé
    Comme du papier à cracher du poison

    L'encre lourde de métaux pour brillants bijoux
    L''appât rance la gnaque de ces figaros
    Nous tenus à distance du miroir sans teint
    Dans leur réussite tant d'accords tacites

    Deus ex machina la croissance quel bagou
    V'là l'topo du mécano brave domino
    Soit dans l'tempo surconsommation c'est sain
    Travail sapes bagnoles plébiscite vite

    Ca n'a pas de fin tout est mondialisé
    Cette planète, toi, c'est la vocation
    Ta sujétion pour des quignons un pêché?
    Tu n'es en situation sans vision

    Historique tu te crois bêta malmené
    Cela te dépasse aux sanglots longs c'est selon
    La loi de l'offre et de l'amende innée
    Sans violons c'est le frais arroyo vrai!
    (Pignouf touche pas à la chnouf) 

  • Qu'importe

    Existence terne, confite en balivernes
    Quotidien ferme, au judas portes saines
    A la dérobée bien maquillées mais non
    Encore un pitre maladif épris de son

    Existence germes, sulfites à tes cernes
    Quotidien arme, de nouvelles migraines
    A la jetée s'en est allé au faux calice
    S'envoyer de longue dix de der au cilice

    Existence blême, morbide au fond du verre
    Quotidien saigne, d'aveux cachés sous terre
    Par transsubstantiation nourrit le zombie
    Accoudé à un zinc au vol piquée la Marnie

    Existence double, noyée dans l'angoisse
    Quotidien cassé, un hère dans la masse
    La dépersonnalisation avouée
    Fait échec aux pitoyables simagrées?

    Dans tes rêves déments se mentent anathèmes
    Et si malgré tout la cabosse trop en verve
    Croit faire illusion demande enkystée flemme
    Le pourquoi du comment "no comment" il arrive

    L'abusive gnôle elle abreuve achève plus qu'elle n'absout abusive elle aggrave, jouet.

     

    Marnie en référence au film d'Hitchcock, l'expression de longue pour "sans cesse".
      

  • Pitre

    Faire, pourquoi fers
    Serre, pourquoi sers
    Diable encore une quinzaine détestable
    Sésame seriné en mot d'ordre "être affable"

    La roue du schizo
    Faut faire le beau
    La vitrine époussetée aux logos flashes
    Pendant qu'en coulisses sans cesse un nouveau clash

    La roue du blaireau
    A être un bon sot
    Les chefs en réseau aux aiguillages câblent
    Des pneumatiques assassins tranchants des fables

    Guerre, pourquoi serre
    Serres, pourquoi faire
    Ces ordres compulsifs décidés à l'arrache
    Peuvent d'un jour l'autre la bouillie que tu mâches

    N'être que cailloux à lécher sur ton carton
    Ainsi font font font quant à toi marionnette...
    Ils te tiennent ton grand besoin ton ronron
    Te demande de ne pas gâcher la "galette"

    Etre, pourquoi naître
    Demander aux maîtres.