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Pars, jure!

Parjure

Les pensées ensablées glissent sur l'aurore
A peine déguisé tu fuis, tu te tords
Tes rêves sont soignés et tes yeux filent
Des tissus épais crochus te filent

Toujours prendre le risque aux autres de se répandre
Ca permet aux idées fixes de dérouler leurs guirlandes
Se soumettre aux paroles évasées de l'affligeante
Peut nous rendre plus galbé son corps qui tremble.
 
Les mystères 

Voilés, ils avancent, timides, n'osant ouvrir des arriérés suscités, d'un regard malhabile, des émotions rentrées, billes concassées.
La parole a ses avoirs empruntés, le dialogue ses déguisés.
L'incompréhension suit ses ornières pavées de subtiles intentions, tétraillant nos tensions, sans sourciller.

La nuit carnivore de crue se nourrit, le sang déborde, les têtes s'ouvrent, plus qu'a planter, un aileron.
A grosses bouchées, soignons la faim, les coeurs s'ouvrent, plus qu'a planter, un tronc.

Lâchons nos babines détroussées, les sexes s'ouvrent, plus qu'a planter, un son.
Ecoutons le murmure du goût, un coeur s'opère, la soif alanguit tinte aux plaisirs des lits aux rivières nacrées, de jais aussi, de toutes ces pierres souples.

Corps délivrance, coeurs soeurs, vivons.

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