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  • Lesz mouches

    Entrée
       

       "Bonjour, bienvenue dans l'atelier d'encadrement
        Reposez-vous un peu, je sais le chemin éreintant

        Avez-vous admiré notre porte ouvragée
        Au mille dessins gaufrés, aux arabesques ailées
        Et tout ce décorum repose sur des textes
        Des citations, sentences, et autres préceptes
        En un fourmillement de virages et de courbes
        Oui, je sais, on ne distingue plus grand-chose
        Voulez-vous remplir ce questionnaire
        Pour nous permettre de jouer au visionnaire
        Il est humain de vouloir croire
        Qu'une âme humaine, on peut la boire

        Et puis cessez vos sempiternelles grimaces
        Etes-vous assez fous pour y voir de la grâce

        Pensez plutôt à votre avenir, même s'il est tard
        Croyez en mon devenir, je suis un phare
        Alors ne vous saoulez plus d'eau de pluie
        Et venez rejoindre ceux qui fomentent la vie"

        Alors, créature des marais
        Si tout le monde te dit laid
        Tu as bien vu des choses
        Au fond de tes ecchymoses

        Si tu en est revenu, bien confus
        Tu ne peux accepter ta mue
        Sans une certaine retenue

        Si un jour de visu, vous dites l'avoir vu
        Sur des remparts épars, au hasard de nulle part

        Serrez les fesses, car si on le blesse
        Il sait des choses que tu n'oses
        T'avouer, fretin seriné

        Le nulle part dont tu parles
        A ton aise
        Gageons qu'il n'est pas loin
        De ton malaise

        Certaines heures de la nuit porte la confidence
        Et laisse bien peu de place aux fausses aisances
        Faute d'aisance pour fosses d'aisance.

     

    Page tranche   

    L'angoisse de la page blanche vient me planter, je suis là, prostré, à me demander quel sujet brûlant je pourrais disséquer, brûlant, ce n'est qu'une idée. De quels gestes vivants je vais disserter, mais la page reste blanche, pourtant les sciences le disent, les idées fusent, plein la tête mais ce soir elles rusent, aucune ne me sourit. Et si je me penchais sur la fête, non, c'est un sujet trop établi, la persistance du son alors, d'où me vient cette idée là, surement du dehors car ici c'est calme plat, une envie de courant d'air sans doute, ras le bol du vide à se regarder triturer de vieilles rides, je me prépare un bon bol d'insipide.

    Moi, c'est de la folie dont j'ai besoin, de quoi user mon frein, une belle compagnie aimant le tout terrain, la plus belle des catins se lovant dans mes reins. Décidément je suis bien paresseux, dans l'idée car au pieu les heures ne se comptent plus, leur pauvre sarabande toujours s'est tue (faut bien dormir). Et mais dites donc, où ça me mène la page vierge, je ne pense à rien de bon, encore un peu j'écrivais verge, ce n'est pas de très bon ton, est-ce à dire que j'ai mieux à faire? Il y a surtout de plus belles choses à défaire, en route, avec un peu de chance je trouverai de quoi me mettre en transe.

        "Au revoir, page blanche!
        - Et, ne sois pas trop manche, tu me foutras la paix pendant ce temps, alors amuse toi, tu vas voir c'est tentant, et pendant ce temps j'écrirai sur toi, à ton retour tu me diras si tu t'y vois, on en discutera.
        - Et, j'espère bien avoir autre chose à faire, mais un jour ou l'autre on en parlera."

        Travaille bien, page blanche, on tirera tout ça au clair, quand tu voudras.

  • A en hêtre

    Munis si pales: Ah ah ah la ritournelle,vite, les castors, sortez les dents battoirs, vous avez 7 jours (pour 6 ans, ça va)." Il faut faire barrage au FN, c'est un devoir civique, nous avons compris le message, il s'adresse à toute la classe politique républicaine on en tiendra compte, ne laissez pas le 1er parti de France, l'abstention, jeter la France dans les bras de la bête, nous devons tous être sur le pont pour contrer cette vague nauséeuse, blablas...". Ils sortent de l'autisme entre les deux tours d'élections, comme d'hab. Sept jours c'est pas mal, bon Dieu s'attela à du plus cossu, tout de même. Sommations plus appuyées, pour mêmes arguties controuvées, faites-ci faites-ça (fais pas ci fais pas ça), les électeurs feront fi. "Nous n'avons pas à faire du FN la 1ère problématique de ces municipales", c'est vrai, se pencher sur l'exaspération des gens, si les municipales ne sont plus "protégées" par le débat national est plus judicieux."Une cuvée exceptionnelle", et, tu crois que j'allais t'asséner le coup de la gueule de bois au réveil? Event dans l'atmosphère surchargée de particules invisibles piégées, ça décante depuis longtemps, au foulage, l'amertume dans l'assemblage, barrique, ça chaptalise, et au débourrement si la grêle s'abat, il sera temps d'ergoter encore et toujours sur la macération au mildiou cette saignée ce dimanche nous apprend une énième fois que sans soutirage moral, en moeurs politiques, à comptes d'autres heurts le conte de la crypte sortira du puits. Du vrai Evil Dead. Ce FN, un fonds national, l'attrape tue-mouches nous mouche, préparez vos mouches, choir, pas qu'à la pêche.

    Zones de non-droits: Sous Vichy, les maquis de nos jours, des cages béton. On y respire moins le bon air, alors certains se donnent des airs. Désert.
    Mitterrand: Fut rédac chef de "Ma beauté", pour l'Oréal. Quelle grande et belle famille, ces Gondran. Ils ont fomenté, tout de même, rendons à César ce qui lui à part tient.

    Méritocratie oligarchique: Oxymore, and more.

    "L'argent n'a pas d'odeur": N'est qu'ode, ode heurts, et le plus courant vecteur à bactéries.

    Femme: Sept ans de vie en plus que l'homme. L'ouvrière, 7 ans de moins. L'usine pour l'égalité face à la vie? Non, à la mort.

    Roman: En rots ne ment pas, ça arrive, mais au box officine les chevaux de traite caracolent (faut les payer).

    Sottise et sotie: En sortie de route, la Berlue scorie tente encore un retour. Les esprits parvenus en odeur de sainteté? Alléluia pour l'hallali.

    Projection: En cas d'accident nucléaire, rester confiné. In fine, enfermé, comme un con. Les "rois d'la route", des Bullits raisonnables mais un imprévu, et dans le (faux) décor. Alors, un cimeterre nucléique? A l'ombre des cerisiers en fleurs volettent des particules en plis soignés par les autorités, toujours. Vous jeter la pierre, non, après un tel pavé, même pas mare. Des rogatons dans l'interrogation, empêchée.

    Ce monde: Dicté par la plus-value à court terme. "Est-ce ainsi que les hommes vivent." Peu, pour la plupart.

    Banquiers: Amoraux irresponsables? Vénaux. Saignons aux veines.

    Double peine, les sauver de la faillite, et repayer au quotidien. La banque, une entreprise non exposée aux poursuites judiciaires pour spoliation. Entre prises d'intérêts communs hors du commun.

     

  • Loin des munis si pâles

    Aphones-ismes
       

        Le mot est un sauf-conduit, pour une conduite sauve
        Faire, pourquoi ferre
        Sers, pourquoi serre
        Vivre, pourquoi suivre
        Les envies à prétendre sont des envies à enfreindre

        Nos fers sans aisance s'insulance
        L'amour a ses choses trappes poulies
        Amour, sureté à cran d'arrêt, refaire du déjà fait
        On se paye le luxe d'avoir raison quand on aime les bibelots
        Le dialogue a ses analogues, et ses langues en diable

        S'accepter, c'est s'accaparer
        La vie est un parcours idéal pour ceux qui n'ont pas d'idéaux
        La pensée multiforme est une intruse, panse filiforme
        La vie dans tous les sens ses lances
        La douleur d'un être chair muré nous fait toucher nos propres murs

        Pour crocheter un coeur il faut un passe-partout, travail de salarié, ou de fausses aires
        On donne plus à ceux qui n'écoutent pas, l'entente a ses en quêtes étouffées
        Un pavé dans la mare n'éclabousse que les curieux
        On s'attache tellement à nos limites qu'on les croirait sincères
        Ne pas se faire d'illusions, c'est sans faire

        L'amour ne soigne pas ses dérives, il les entend, puis les vend, au moins offrant, aux pires offrandes, l'amour c'est lent, et très cas sans
        A chacun sa gène, anxiogène (axiome contemporain)

    Et si l'esprit de raccourci drape la nuit
       

    Il n'empêche, l'os à möelle s'épaissit, sa faille cherche une vie, erreur, une nouvelle coupure s'incise sans bruit. Dans les feux de l'ennui, l'accroche baladeuse rit, coule, le sable fondu de l'ennemi.

        Le vagabond, depuis si longtemps traduit, se définit, mais ses noeuds ne sont pas finis, il a l'échappée trahie et la plaintive envie d'une crue de dénis. A trop perdre, la rage s'évanouit.

        Allez, forgeron honni, martèle le filet rouge nanti aux rots répugnants, satisfecit.
        La traversée, au long court, se détourne, les actes froissés s'en retournent aux anal-grammes pilés.