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  • Vices et râles

    Sortie de bal(les).

     

    Il faut s'amuser, sans y penser
    Ne pas panser le sang de plaies
    Si mal pensées, autant de plaids
    Tant engoncés. Tous aussi laids
    Les sensés tétant le lait
    D'inanité devenue vraie.

    Le cul en plomb, vissé sur un tabouret
    N'attendant rien, un dernier verre
    Informe, infâme, une dernière serre
    Insensible aux banalités, si serinées.

    Je rentre, et jette des bouteilles
    A la mer, aux galères, en l'air
    Sales sursauts d'orgueil, à terre
    Je nage.

    Au gré et au grès de nos pensées
    Notre vieil établi, bien ignifugé
    Roule nos yeux lourds, d'altérité
    Se sentir moins gourd, emprunté
    De devenirs déjà lestés
    De rouille à assumer.

    Rasséréné, être, assommé
    Pour une vie mignardée.
    Gourmandise à palper
    Sans en être, vidée.

     

     

    Vices et râles

     

    Ils vigilent ton âme, s'accrochent à leurs lois, il faut punir, telle est leur foi. Qu'importe la trame, ils noient, tu ne peux fuir, ils sont froids, jouent de leur âme, pour mieux t'occire, punir, telle est leur croix. De ce bandeau tranquille, ils phagocytent tes nuits, mange-merde, délicats, à l'âme soeur, leurre, leur coeur est dans leurs moeurs. Calculer, diriger, contrôler, ils te meurent, en toute impunité, te leurrent, sont épaulés, te brisent, sans sourciller, ils puisent, font le jeu des estampillés, des garants prononcés, âmes de silicone, ils trônent.

  • Femme levier

    L'objet de ma convoitise éreinte mon porte-Monnet 
    J'l'ai foutu au rancart, moyennant quelques dollars 
    Un souvenir de famille usé de nos regards 
    Le collectionneur en était "tout chaviré" 

    Brader une oeuvre d'art pour braver son miroir 
    Sentence de condamné 
    Je caresse l'encolure de ma bien heureuse 
    Je m'vois déjà d'dans, triomphant 

    Rêvant tout de go à nos futurs exploits 
    N'imaginant nulle tentative fatiguer cette enfant 
    Attentif aux mille choses magnifiant mon émoi 
    Je m'approche, oui j'ose, de sa carcasse, froide 

    Ses appâts que je courbe de mes doigts 
    Ne sont nullement outragés par ces lads 
    Bientôt je la pousserai sur des terres de roi 
    A l'écoute de son moindre soupir 

    Et je bénirai le ciel d'avoir rencontré 
    Cette belle ingénue prête à s'enflammer 
    Pour le bon vouloir de son grand vizir 
    A nous les folles embardées 

    Les parcours serrés, les défis sauvages 
    Nous ne serons jamais sages 
    Nous poussant l'un l'autre, sans limites 
    Ivres d'excitation et de fuite 

    Nous fumerons sur tous les sentiers 
    Aucune pente glissante nous sera épargnée 

    Depuis le temps que j'en rêve de c'te bagnole   

    (merci à la pub de nous rendre si grotesque)

     

     

     

    Le fric flique

     

    C’est chic, un chèque provisionné le hic 
    Pique, des niveaux de cliques canularesques 
    Tique, la chique nous croquent les ultra-chic 
    Le truc, ils troquent la vindicte univoque critique 
    En vrac, lance trucks médiatiques fliquent 
    Traque, les accessits uppercuts extatiques 
    Claque, zou le beignet mis à sac véridique 

    Satisfecit pour le traqueur démoniaque 
    Quelle blague les transmetteurs courroies dixit.