Bée, bouche bée
Une ravine te ravit
Pont, de bambou
Frêle esquive atomisée
Eh, mariné
Nul n’a besoin de sursis
Ce, mis à bout
Au garde à vous vilipendé
Mais, gardes-toi
Insanes risibles amours
Pend, au crochet
L’onglet faisandé aux vautours
Si, de surcroît
Aux fanons tu expulses pour
C’est, un effet
Il te garde d’un faux amour
Si, tu perçois
N’es plus jouet de ses atours
Et, ricochet
Tu volcanises ses faubourgs
Ah, tu es là
Vertébré à ses calembours
En, panaché
Sache n’être que troubadour
Bof, vous direz
Sachez écouter la Pythie
Si, toujours fou
Tu défends dément ton vergé
Han, c’est lassé
A l’escarpolette péris
Zou, sous le hou !
Jamais l’instinct minimiser.
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"Ils pillent nos poubelles"
Bourge s’indispose, revendication
En pointe tranchante, ils gâchent le lieu
Les voir ainsi assis, sachez c’est odieux
Ah qu’ont-ils de cesse, ils cherchent un filon
Je n’aime pas qu’on touche à mes affaires
Il faut que cela soit très clair
Si je n’ai rien contre ces gens-là
Ils me rendent un peu fada
Surtout que la voisine, à l’argent bien née
Elle balance pour cher, toujours à acheter
Avec son patrimoine, oser c’est distingué
Et elle me prend de haut, de son perchoir glacé
Pensez pas même un enfant en ces tours
Pour égayer ce sortilège
Allées-venues des samedis manège
Grosses berlines petits-fours
Concerts de récitals, ils ne créent de pagaille
Mais nous nous inviter, alors oui on raille
Il faut nous comprendre, qu’importe si je baille
Au classique pédant, où amener sa maille
Chacun son tricot leurs points de croche
S’effiloche n’ai pas la fibre
J’y ai déjà assisté je ne vibre
Musique pour moi sans accroche
L’on dit que prétexte à soirées mélangées
C’est gratiné si le gratin se fait mousser
Pour ses ébats convie la musicalité
Des gammes en dos majeur à n’en pas douter
En attendant ces gueux gâchent le paysage
J’ai appelé la police oh Dieu j’enrage
Nos marges ne font pas de nous diserts rois mages
Vite vite c’est assez qu’ils prennent le large
Quand on va chiner on retrouve nos objets
Avouez c’est injuste on est spoliés
Tout ce trafic sur notre dos nous empailler
Mais sans rois marges « éhontés » pour gaspiller
Qu’adviendrait-il de ce pays outragé
Y-avez-vous honnêtement vraiment songé
Nous sommes déjà à la traîne des marchés
Notre traîne fangeuse guère à envier
La mariée entraînée s’est fait un claquage
A ne pas voir la réalité quels dommages
Collatéraux alors sans éternels ambages
Apprendrez-vous un jour à soigner l’emballage
Faut être un peu pute en monde civilisé
Pour que les affaires tournent shampouinez
Vos affres n’en ont que faire bien aisé
La vérité est tailleur Chanel où rien.
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Moi moi moi
Moi-je, jeu de moi
De miroir, ton teint
Déteint, il t’éteint
Tu t’es teint, faux roi
Tu feins, détaché
L’octroi de, qui-sais ?
Tracé, car en mais
Sinueux, lacets
Lassant, ce las si
Forte scie, si rase
Arbres, cette rase
Campagne, occis
En mi, se la si
Dos à dos, duel
Pitre, ton ciel
Lézardes, fuient
Qu’importe, cafard
Bourdon, assourdit
Sous coupe, sursis
Assis, sans hasard
Tu égares, acmé
Plombé, tu ourdis
Tu y crois, fini
Tes plans, sont réglés
Tes lettres, bidons
Noblesse, incarnée
Cet ongle, rentré
De longue, en raison
Raturée, maison
Croule, sous petits
Pets foireux, mais si
Bien, salaison
Sel de, vie livrée
Si ton frac, augure
Ramage, à ta lyre
Accordée, rivée
A ton goût, glaçant
Et pour, cache sexe
Tes pensées, réflexes
Prurit, révoltant.