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Poésie "animalière" en pêle-mêle.

Les mangoustes

"Cachez ce venin que je ne saurais boire"

Ou crachez-le et de haine en perfidie.

De piqures en morsures, pour qui croire

"Que n'ai-je vécu que pour cette infamie"

 

Gorgones et Furies, najas et crotales

Vos combats mortifères sont d'un grand banal.

Quel exquis naufrage, c'est le grand carnaval

Le serpent de mer crevé pousse son râle

 

De dégoût, serpent à sornettes, au placard.

Prudence et ruse s'invitent, c'est fini

Une raison pour aller au bistroquet boire

Son venin, encore une soirée au puits

 

Quelle vilénie, loin des bacchanales.

Tour à tour, ses atours en coupantes pales

A la pâtée, à la jetée, manger son Pal

Tourtereaux devinrent tourteaux, fond de cale(s).

 



Les loups

Sont entrés dans les villes, dead, à la mort

Vils evils, hurler, avec ce mors, pièges.

Loup gare où ces dévils, rails sont corps, fort

Comme la mort, mots passent sans, des joujoux je

 

Hiboux cailloux, gène où? A la gégène

Truffons de pièges à loup ces sentiers.

Dénonce l'emploi de sous-hommes, viennent

Les beaux jours, ils sont déjà las, ne pas railler

 

Convaincre, surtout laisser hurler à la mort,

Ils sont peu, fatigués, tombe la neige.

Leurs traces sans cesse recouvertes, au nord

Gardons le cap, le traîneau et le manège

 

Nous possédons, donnons quelqu'hochets, sans gène

Les lycanthropes en désert sont délaissés.

Loup blanc, loup de mer, qu'à cela ne tienne

En ornières enlisées, gueux contrôlés.




Les coucous

A la resserre, l'histoire ressert les plats

Les loups masques espionnent la bergerie

Il faut biner creuser planter pincer, à froid

Tanières palais insufflent la vie

 

Ils sont de tous pays, alléchés par l'odeur

De la sueur, groin au vent, gagneurs gageure

Porcs épiques, tiennent les piques, tricheurs

De La Tour à l'as de pique, trop de leurres.

 

Aux aguets, aux meurtrières, jettent la poix

Sous couvert de développement quelle tuerie

Sous couverts de profits "partagés" quel émoi

Nouvelles indulgences bien enfouies

 

L'histoire resserre les bras, l'homme se meurt

Etouffante, de très longue date, les heurts

Moins violents, "civilisés", te meurent

En toute impunité, te leurrent, tumeurs.




Les agneaux

L'enclos, la couveuse et ses discrets magnats

L'âne gnôle en sa geôle tête drôle

Télé téloche, une belle loche, quel état

L'étal étale, émotions, on frôle

 

L'ivresse des ressentiments, on ment, miné

L'on se repait, restes humains avariés

Une machine à évider, quel allié

Une servitude "volontaire" orchestrée

 

Radios et journaux pas en reste, voilà

Venir les cohortes de sujets, le môle

Tient son rôle, respect aux chefs, guerroya

La frange libre, boutant dragueuse geôle

 

Racleuse de fonds, sonnants, biens trébuchets

Les coucous immobilisent oiseaux cassés

Ailes brisées, une séduction grimée

Miroir aux alouettes, écrans plats soufflés.

 

 

 

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