Alors las rien à voir.

 

Surveillance et flicage: Comme de bien étendu, puisque «on a tous quelque chose à cacher» (d'un gendarme). Liberté, vie privée, sécurité et liberté, et si les états ne supportaient plus la sphère privée ? Quand on défend avant tout le gras pognon, faut qu'ça file, tout à fond, sans réflexion, c'est «Runaway Train», le film, pas de barres à béton sur les rails, en caste mondiale pyramidale horizontale, le privé leur est quand même réservé. Et oui, eux ne seront pas espionnés, n'en doutons pas (de toutes façons à part s'ils tuent, et encore puisqu'ils le font faire par d'autres, ils sont rarement emmerdés). Ils ont leur Moloch, Google, qui, rappelons le, affirme que la vie privée n'est pas un droit (trop à perdre, commercialement).

 

La caste du gras aberrant pognon n'est qu'un totalitarisme larvé caché, pour cette engeance nous ne sommes que des sous-hommes, juste bons à la tâche pour leurs profits, enfin, plutôt bons pour la consommation, TPE PME PMI les vrais rouages de l'économie «réelle», (une économie irréelle ?) ne fabriquent pas que de l'artificiel, pas comme le trading haute fréquence (par exemple) dont c'est un des aspects.

 

L'argent virtuel, tu veux aller vérifier sur les comptes planqués ? Cela repose sur la confiance, mais un coup de fil, t'inquiètes, ils ressortent avec les valises, si la confiance s'écroule et que banqueroutes, faillites, contaminent la vie sociale, je ne les vois pas très inquiets. Leurs «radeaux» (la Méduse, et ses brûlures, c'est pour nous) sont construits depuis des lustres, et ils sont en carbone. Le bois flotté, c'est pour qui ? Ils faut conduire les billes (de bois), d'après toi c'est qui ? Les terroristes sont vraiment des alliés objectifs et des hôtes de l'ultra-libéralisme (une vraie symbiose). «C'est exagéré», oui, mais quand on constate qu'ils se barrent dans le prédictif («Minority Report», le film), une surveillance électronique hors contrôle, alors que moi, quidam, je n'ai besoin de logiciel high-tech pour imaginer qui va aller planquer gras pognon et planter la France, donc accentuer la pauvreté, donc tendre le «climat» social, donc entraîner heurts, exactions, violences et actes définitifs. Bien sentencieux ce jour, c'est mon côté 8 mai.

 

Parole d'Habib (un ami marocain) : «Vous les français vous êtes trop gentils, tu leur fermes la porte, ils passent par ta fenêtre, et vous ne fermez même pas la porte», parlant des musulmans dangereux. Je me demande si cette sage réflexion ne peut s'utiliser pour d'autres histoires (cf. au-dessus). Une parole d'Habib d'il y a 13 ans.