Chasse aux mendiants, squatters, prostituées, nomades, intermittents du spectacle (du calme les outragés volontaires, je ne vous mets pas dans le même sac, quoique j'ai rencontré des artistes mendiant le RMI, le RSA, obligés d'ouvrir des lieux pour vivre, donc nomades, et qui ont fini, par lassitude, par se "prostituer". Ou comment finir par sortir de la cuisse d'Ur-anus, n'est pas Jupiter qui veut.
Si on ne peut plus observer les tares de la société sur scène, peut-être même plus dans la rue, où va t-on? Dans un système où n'existera plus que spectacles et artistes institutionnalisés, en un mot ceux qui lèchent, les pas dangereux, les gobeurs d'hémorroïdes de leurs maîtres et seigneurs, donneurs de leçons et "accessoirement", de subventions.