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  • Levure bla(blas) blattes

    Levure
       

        "Elle tire sa force d'une sélection rigoureuse de matières premières"
        Elle a de qui tenir, je connais bien sa mère
        Et en ce monde là, nul n'est arbitraire
        L'amour a ses petits besoins qu'on apprend à extraire
        De la bourse repue d'un mari "qu'est si chou"
        Il sait si bien répondre aux caprices de son... garde-fou
        Et il est utile d'épater la galerie
        Quand on est destinée à caresser l'argenterie.

        La fille, elle fera comme maman
        Il est de bon ton de suivre la lignée
        Alors l'on prend soin en prenant un amant
        D'être sûre de le voir rêveusement aligner.

        L'amour, ma chère, n'a pas de prix
        Chez les simples d'esprit
        Et en ce monde-là, on est obéissant
        Faut dire qu'les principes sont pas bien ..................baisants.

    Les blablateurs
       

        Passer pour une vieille souche, quoi!
        Vous les avez entendus
        Des butins à mettre en bouche
        Qu'importe s'ils sont repus
        Les blablateurs

        Discourant à pas précipités
        Sur le carrelage de leurs idées
        A tour de rôle sont drôles
        Leur langue n'est qu'une gaule
        Taquinant des mots épuisés
        La valse des mots émaciés
        Mais ils sont là, et j'en suis las

        V'là ôte chose
        Pris à parti

        Quelle est donc sa question
        Mon sourire niais, attentionné?
        Peut-être simplement dire non
        De quoi pouvait-il parler
        Cet empêcheur de rêvasser.

        Pris en défaut
        Par un poulbot

        Ah, l'autre me tend une perche
        Je la saisis
        "Si je trouve la nuit fraîche?"
        Si tu le dis
        Magie du silence éloquent
        Pris pour argent comptant
        Et hop, les v'là r'partis

        Coupé court, ou c'est pour la nuit
        Réagir vite, au pas, sonner le glas
        "Désolé, messieurs, bien fatigué
        - Nous aussi allons nous coucher
        Et vous souhaitons bonne nuit."

        Et moi moins de bruit.

  • Idées courtes

    Larbinisme: Pour ne pas biffer sa carte de presse, se rebiffer. Dormez sur vos deux oreilles, la queue, le matador l'exibe à son public, une tradition familiale, et pour noyer le poisson, le poison, des chiffres à la con, lard de l'amalgamme. Sinon les émissions sociétales intellos, pas un pauvre sur le plateau (ou il sert les boissons), l'aisé comprend, et explique, la vie. Lavis. Au ronronnement des bien-pensants, bien pesant, le pesant d'or, et toi dors. Masses médias et masse critique, alors avec François Ier, revient aux fondamentaux, puisqu'il est "différent", "Ora es labora", "travaille et prie", pour ton aura, ton râle, vices et râles. Opine et Opinel sont dans un bateau, en plastique, et pour finir un "entendu": "De nos jours, même les fichiers sont corrompus." 

    Amour: Chateau de sable contre chateau de cartes? On sait qu'on triche avec les cartes, si elles sont marquées.

    Chine: Montée au pinacle, et on renâcle. Camp de travail géant concentrationnaire, dictatorial, capitalisme phase terminale.

    L'éthique: Toutes les tiques, en cliques, ont la leur, nous beurrent, en leurres, c'est majeur (au).

    Fixe: Défendre son bout de gras, de lard, le dieu lare est dollar. Soupe popu ou à l'écrevisse, l'homonose pas de mise.

  • Mort(s) ou mors?

    La mort des amants   
       

        Les sombres divans tapis dans nos cerveaux
        Laissent ruisseler d'amères voluptés
        Le temps laisse intriguer
        Lacère les beaux mots

        Alors de ces moments aux doux ors féconds
        On fait table rase, jetant à l'ortie
        Des souvenirs caressants souhaitant en dire long
        La margelle maudite taille une nouvelle vie

        Elle burine, à l'ombre de ce puits
        Alors cours, renverse, longe, mais fuis
        La folie ricanante au sang froid possédé
        Siffle à nos oreilles l'averse de l'aimée

        Ses doux cris aux aveux d'impuissance
        Laissent filtrer l'amour indécence
       
        La nuit à l'haleine fraîche ouvre les trappes de mon cerveau
        Ces pièces laissées sèchent, enclaves où roulent une tombe

        Sur le seuil enfiévré, l'inconnue me fait signe
        D'un geste étiré, elle donne grâce à ma vie
        Sa paupière perlée à mon approche cligne
        Elle me prend entier, possédé, le temps d'une nuit

        Une cavalcade hallucinée nait
        Tout sombre
        L'approche d'une vie empourprée sait
        Tout ombre

        Jeux de masques et de couleurs
        On s'habitue à ses leurres

        En dehors de soi.

     

    La mort des artistes   
       

        Randonnée de jais aux profondes venaisons
        Nous fracturons des tertres, de sales maisons
        Croyant briser des flacons toujours capiteux
        Nous foulons du calcaire, en toutes saisons
        Et toi tu ris, hagard, en saignant quelques gueux

        Tu ne taris pas d'éloges sur nos ferments posthumes
        Ton sillage vif, à l'orée, plus froid que de coutume
        Se fout bien de nos envies, inopportunes

        Tu te tiens là, de guingois, intrigante
        Au large front, tu souris à nos aveux maniérés
        Savoir tant de choses ne valant pas grand-chose

        Elle brinquebale d'étranges grelots aux sons aveugles
        Les moisissures d'écorces se gonflants d'assurance
        Fêtent nos noces d'argent, reflets courroucés, coupables vertus

        Sur son sentier dallé nous écorchons nos vies
        D'une main distraite elle sacrifie, à l'envi
        Elle souffle, fière, des paroles blessantes
        Aux sens sans cesse médités, délavés, et tue
        Le lierre consummé jusqu'à l'hystérie

        Amante jamais délaissée, tu enfantes
        Sournoise, tu t'abouches de nos gargouillis
        Tu te repais de dépouilles
        Si mal alimentées

        Déjà mortes
        Vivants.