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C'est comment qu'on freine - Page 42

  • Con sot mateur

     

    Le con sommé de consommer
    Sonné aux sornettes temple
    Sorts nets sourdes cornettes
    Déité obère

    Avenir collectif halé
    Sommations enivrantes
    Envies en vie mazette
    Opium en gammes

    Majeur pour peuple muselé
    En ignorance l’exemple
    Vient haut du Fouquet
    Ce deal bipolaire

    Aux sommes fier trébuchet
    Les murs explosés les sentes
    Pour vagabonds Hamlet
    Charrie perdues âmes

    Blettes rois juchés juguler
    Ces leurres ils rassemblent
    Soubrettes acceptent
    Compromis sincères ?

    Oh joie au dépotoir gavé
    De nos déchets ne mentent
    Quelques avides rentes
    Aiguisées les lames

    Et ces roupies de sansonnet
    En fin de moi tu contemples
    Que faire tu allaites
    Calmer la galère

    Sans sonnets roupille innervé
    Par ce labeur non abject
    Sa visée il écrête
    Des frais bruts ça rame

    Matador à l’heure vêler
    Tes incurables disciples
    A l’odeur boisée forte
    Et si maux à taire

    Le creux birbe ostracisé
    Le bon choix plein les mirettes
    A qui ces allumettes
    «Le superflu j’aime »

    Amon-Ré en avale il faut obtempérer, ombrant dessins d’essaims rendus fous saturés.

     

     

     

     

  • A la recherche du pain perdu

     

    Si l’élite nous prend pour des prunes
    Le peuple abusé est bonne poire
    Malgré ce pain de plus en plus rance
    « Et bah on verra ce qu’on va voir »

    En coulisses des boulangers ne
    Ménagent pas leurs efforts faut voir
    Au pétrin d’autrui pétrissent ce
    Devenir subodoré battoirs

    Oui ça va claquer « nous en fûmes »
    Nos aïeux foulés « y’en à marre »
    Ces vagues d’étrangers gare aux vices
    A l’empoigne gerber cette foire

    Ras-le-bol c’est à titre posthume
    Léguer ces tsunamis en sautoirs
    Aux générations le calice
    Vlan une fin de non recevoir

    Technique de terres brûlées j’hume
    Le fumet d’un humus quelle gloire
    Laisser en héritage à ses fils
    Otages passés au laminoir

    Va falloir doctes qu’ils assument
    Et deviennent faire-valoir
    D’une entité aigrie matrice
    A tarés sombrant en dangereuses augures.

     

     

    Dans s’impliquer, piquer L, pas sain

    Pas en odeur de sainteté
    L’égoïste pas près de faire applique
    Par force parbleu ces mimiques
    Queue nenni y avoir perdant goûté

    Sotte lourde énergie gaspillée
    Pillée qui ne donne avare sans suite
    Murs placo collés au mastic
    A l’écoute borgne de fuites Véles

    Tomba en ruines on rumine
    Vêler groin à terre on culmine
    A l’étable reconnaitre on fulmine
    Foin de picotin l’eau s’achemine
    Passant ce torrent bourbeux câline
    Marée-chaussée fixe s’affine

    A toujours un tour fable pende étable en râble.

     

  • Soupirail

     

    Soupirail

    Tes tendres soupirs sont faussement alanguis

    Dans la cave de tes sentiments l’on ressent

    Mélodie en sous-sol le cave se rebiffe

    Bouche dégoût mais toujours encaissé cousu

     

    Le bossu est loin de votre dame assagie

    A sagaie des traits inavoués éminents

    « C’est plus fort que moi » se défausse  sur parafe

    Signature usurpée en plein soleil en sus

     

    La prise en pathologie la varappe en ni

    L’un ni l’autre ces égarements alarmants

    La brèche écopée alors qu’apposer sa griffe

    L’abjecte houri élevée au rang du vendu

     

    Sous le coude d’un abuseur s’en est fini

    L’es crocs pour  « tendres amants comme des enfants »

    Caracole aux relents du passé l’épitaphe

    La patte lovée dans le ciment du bourru

     

    C’est cuit au four la pâte soulevée rassie   

    Enfournée au jour dit du coup rien de franc

    Sur la ligne courent ces échos de certif

    Tourne bourrique en manège trop four bu

     

    Levons le verre à la mise en bière hi !

    Ans tant et en heurts l’avenir passé navrant

    Domine souverain en échos homographes

    Longe tirée en ans clos de fit ça visu.



    Drains

    Certains soirs, le feu transpire sans crier gare, il survolte nos cris, tous ceux qu'on laisse à la traîne, ne jamais voir en eux de vieux débris. Le temps nous conduit trop à l'abandon de ce qu'on a le plus chéri mais la vie nous force à avaler ses hameçons, on ravale ses cris. Bien sûr, on s'est fait une raison, c'est le vieux sens commun qui le dit, mais putain pourquoi abandonner nos visions, avant mon esprit n'était pas un taudis. J'y ai laissé s'infiltrer trop de poussières et si les anges se sont tus, leur chant ne s'écoute pas d'hier, la force vit toujours si on l'a entendue.

    Sauvez-nous, sauvez-vous, ne laissez pas de coupables passions vous traquer, vous inviter à l'abandon, fuyez ces forces destructrices car sous couvert de raison elles accouchent des pires vices.
    Battez-vous si vous voulez votre vie plus belle, elle respirera cette beauté dérangeante et cruelle, du bout des lèvres vous en goûterez le sel, pendant longtemps il assurait la conservation, mais à présent le froid "remplit cette fonction".