Café

Selon certains, dernier lieu où l'on cause. Sorte de terrain neutre où le naturel aurait le droit de cité après quelques égratinures éthyil-hic-ques, l'alcool diluant les protections. On peut regretter l'extension des cafés clientélistes faisant plus penser à des gares de triage qu'à des espaces de convivialité mais on n'est pas obligé. On remarque qu'en fin de soirée, la convivialité a un peu de mal à s'épancher, on assiste à de véritables crises d'incompréhension, l'homme ne trouve plus ses mots, à peine son verre. Parfois il ne les cherche même plus, il n'a plus confiance en son verbe, le voilà tout remonté, il fait de même avec ses manches, et comme il est un peu tôt pour aller travailler, il se dépense en tapant sur son voisin.

Autoroute de l'information

Le nombre de gens qui t'éclaboussent de leur mépris sous prétexte qu'ils sont au volant d'une bagnole toute baveuse d'arrivisme, moi aussi je les remarque les vers quand je croque une pomme d'apparence saine et qu'ils sont là à gigoter et danser la goulotte espagnole en croyant déjà se faire sucer le trombone à coulisse par un mannequin hollandais venu goûter les charmes de la bonne becquetance française entre l'alambic et la trailleuse électrique. 

Bob Bébéar and co

"Il faut supprimer l'ISF, c'est l'impôt de la jalousie", plus rien à ajouter, ils sont dans l'étable, regardent les pâtures brûler en exportant l'eau, mais ce sont des nomades, ils sont chez eux dans tous les pays, excellence friquée oblige. La politique c'est comme le rhutabaga, si ça existe, ça peut nous permettre d'au moins bouffer ça, face à l'expansition des champs de truffes surveillés, mais on en mange toujours trop. Bon, le rhutabaga, c'est devenu mode, donc cher, ils en mangent en cachette pour rigoler, se gaussant et pour certains se remémorrant ces belles fortunes faites sous l'occupation ou en tout cas guère entravées, bien au contraire. Pendant ce temps, pour faciliter l'équilibre de la terreur, Lagardère au monopole, lit.