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  • Pêle emmèlé

    Enfonçons le clou

     

    Une porte, pas d’époque 
    L’époque, qui veut ça 
    Ou un coin, un faux coin 
    Portefaix, c’est un fait 

    A coups d’épaule cassons les mièvreries 
    Les causeries monotones trop atones 
    A l’épeautre du bon goût l’épeire tisse 
    Sa toile empoisonnée d’atours venimeux 

    Ca claque, c’est un foc 
    Au rostre, tu vois pas 
    Que du foin, belle main 
    A tricher, on s’y fait 

    Les saturnales le grand folklore on rit 
    Se voir blême aux sons fracassants aphones 
    Que n’allais-je faire en galère puisse 
    Me vacciner à jamais des tendancieux 

    Ou tendant cieux ? 

     

     

    Un clou chasse l’autre

     

    Petite tête de pioche par qui 
    Le scandale arrive, traîne ses filets 
    Et sa nasse rétroactive, acquis ! 
    Sa langue croûtée avinée, billevesées, 

    A qui t’es, acquitté, au juste tombeau 
    Des apparences, l’appât rance tortille 
    La recherche d’hameçon, soirs de flambeau 
    Mais être au bout de la ligne annihile 

    Les sacro-saintes écritures délavées 
    Empaillées, taxidermie d’amateur, beurre 
    En foire, larrons barattons, être(s) libres 
    De se cogner à la rangée l’imbuvable 

    Catin. L’œil allumé vif autant que trouble 
    Laisse deviner des promesses de chibre 
    Bien trempé, avec le goût de rance coeur 
    Entre les lèvres, souquons vers terres aimées 

    Pour ce qu’elles sont, des objets de plaisir 
    Rien de plus. Dans le coffre à jouets 
    Pas la plus fut’fute, ou en manigances 
    Ca donne du piment, à l’escarpolette 

    Allez un dernier verre, on affrète 
    Discrètement la convoitise aisance 
    Amarré ça va chahuter, bien fait 
    Le deal, il suffit d’appuyer sous rires 

    Et regards débooooordants. 

     


    Coups de boutoirs pour butoir

     

    Acrimonie, jetés amers 
    Butons butées, délétères 
    Porte bloquée, loco lancée 
    Ces blocages, liens cassés 

    Ces coups de gueule violents 
    Ces masques veules arrogants 
    Dénotent l’atrabilaire 
    Mais surtout se donner des airs 

    De franchise, exacerbée 
    De traîtrise, bien masquée 
    Ce faux humour, réflexes morts 
    Ce mors aux dents, « c’est toi qu’à tort » 

    Tendre des perches pour casser 
    Des criailleries fomentées 
    L’élan furibond débordant 
    De bordées, vraiment assommant. 

    Il y a des gens qui pensent qu’avoir un sale caractère, c’est avoir du caractère. Affligeant. 

     

     

     

  • Pèle-mêle se mèle

    Hameçon

     

    Pour l’indigence formatée, pub inventé 
    Esclavage uniformisé, parasiter 
    La troublante réflexion, annihiler 
    Volonté de prédation, vulgarité 

    Domaine privé et public, surtout gommer 
    Arènes où planter les piques, galvaniser 
    La langue traîtresse infâme, ravigoter 
    Tend sa sébile un vrai sésame, estam-piller 

    Cette novlangue vicieuse, amalgamée 
    A une croyance enjôleuse, modernité 
    La démoniaque croissance, anesthésiée 
    Toujours en quête de puissance, avidité 

    Sans cesse est à la charge, satanée harpie 
    Toutes griffes pour ses marges, satisfecit 
    Mais il faut tourner la page, casus belli 
    Cet aveuglement ô rage, s’en est fini 

    Brûlons ce buis, qui n'a pas à être béni.



    Morceau de plage, soleil

    D’une langueur monotone, à mon regard tu te dérobes, par tes atours tu frisonnes, au concours du caca cramoisi, tu (les) scies. D'une largeur optimale, de visu, de visées, à la lunette tu célestins, derrière lunettes fantômes, derrière (de bel gageure) s’enivrerait le pendule, sans faux col, et Foucault dans tout ça ? 


    A mon regard tu te lobes, mais qu’entends-tu ? « Ouah ce cul, ouah la bombasse, putain elle est bonne (au moins les j’eun’s sont francs, pour les autres, ça crie dans la tête, gare aux maladies psychosomatiques, et ça évite le p’sy). 

    Dune langue heurts mono atone, de vise hue t’es visée, à la lune être gorille tu percevras (si de bonnes cartes (de crédit) en main), savoir juguler son retrait, connaitre les codes, d’accès. 

    En accessit excès, en ton site moucheter, mais le soir en Zorro de tes larmoiements à terre moi mens intéressés, deux souhaitent retour sur investissements, au moins que vous ayez du râle moins, plus, on ne sait plus, fardé. 


    Loi martiale

     

    Argent roi ne devrait être qu’un oxymore 
    En son nom pas même nous ne comptons les morts 
    C’est la loi du plus fort, du plus mort, être mord 
    Dû, lettres mortes, missives valent de l’or 

    Sur les dents de laids, en or, rayent le parquet 
    Vas-y, ton devenir, y mettre le paquet 
    Pour mener ta barque, s’entourer de laquais 
    S’ils se noient, invente, qu’ils soient seuls au taquet 

    Des farauds has been te traiteront de faquin 
    D’aigrefin, mais tu es l’aigle roi en leur sein 
    L’aigre accompagne leur route, soit malin 
    De leurs divergences assois ton palanquin 

    Cultive de bonnes liaisons dangereuses 
    Garantes clef de voûte aux perfidies railleuses 
    En ton cercle tu veux réflexions flatteuses 
    Soit nietzschien, de leurs contradictions, use. 


    Dans les détails

     

    Froid, calculateur, infiltré, organisé 
    L’argent sale blotti dans tous les rouages 
    L’hydre à deux têtes serpente, emmêlées 
    Ses plus belles teintes grâce au carnage 

    Argent sale argent propre, mêmes circuits 
    Fortunes légales, illégales, banques 
    Couvent, couvrent ces tueurs trafics enrichis 
    Au sang cataracte en cascades planquent 

    Odieux profits en temples financiers 
    Là où se cache sous le masque la rage 
    Mortelle du profit atout cris décimer 
    Mortels à tout prix ne sont qu’obscure fange 

    L’argent du sang en col empesté blanc suivi 
    A la ceinture revolver ils les fliquent 
    Savent les circuits électroniques unis 
    Et le risque en argent fumée oblique 

    Ces cartels écartèlent les poules mouillées 
    Ne se laissent pas seuls partir au naufrage 
    Y mettre un doigt y maître sa destinée 
    Des emplacements loués pour carénage 

    Dans tout port coté s’en trouve un défini 
    Pour les pas de côté un karsher si t’es rank* 
    Mal rangé en valeur(s) sur leur hiérarchie 
    Fortes chances de finir comme un branque. 

    *Rank en anglais veut dire rang, classement. 

    Au royaume de la sous-culture loin de la beat génération (c’était quand même ôte chose, et hot, j’n’y étais pas) l’apparence pure ment matérialiste est reine dangereuse. 
    S’ils n’avaient sauvé les banques, le nombre de contrats ! C’est p’tête pour ça d’ailleurs. 

     

     

  • Pubs

    Pub

     

    Pue. Silex pour Pierre à feu (pas l’apôtre) embrase un pot-pourri toujours les mêmes gestes, images, palimpseste vert-de-gris, sous les couleurs chatoyantes, outrance répétée, hypnose abrutissante, décervelage c’est complet au rayon matraquage avec ou sans soldes pour défendre ce système moribond, espérons, où l’homme n’est que client consommateur (con, sot et mateur) on lui dit qu’il est responsable, en le poussant sans cesse dans ses derniers retranchements, créer des envies inutiles, créer de faux besoins, comment en est-on arrivé là ?

    La « crise » mauvaise fille, gens consommant moins, s’ils se rendent compte qu’on vit aussi bien, mieux, puisque moins obnubilés par les objets, réfléchissant soi-même en objets, devenant objet et l’objet d’une conspiration libérale (dans le mauvais sens du terme) qui n’a de cesse de nous maintenir en société de dépendance, travailler, consommer, crever, sans recul, le tambour machine position essorage, ils t’ont vendu l’assouplissant, donc tu t’assoupis, attendrir la viande, voilà à quoi sert la pub, tapons dessus, de grandes claques, à la claque, y’en aura pour tous les goûts et les coules leurres.  

    Pour une poignée de multinationales de tiques gavées gonflées d’importance les médias subjuguer, « j’les connais bien j’leur ai serré la main », dit le petit soldat du journalisme enkysté dans ses crédits et son niveau de vie, bon niveau pallier dans le hangar à palettes, piédestal, au-dessus du manant prodigons bonnes becquées qu’il ingurgite sa soupe, maigre, nous on a le fromage, et c’est pas d’main la veille qu’un renard nous la f’ra.

    Autre matraquage, lié, lie et Occupy aux Etats-Unis, Indignados en Espagne, Printemps érable à Montréal, ils sont aux abois, les contestations démocratiques non violentes, festives sont trop citoyennes, donc une répression de plus en plus militarisée. « Rentrer dans le rang », il faut provoquer, exaspérer pour que les mouvements se durcissent, et ainsi légitimer leur violence auprès des moutons de pannes, urge, panne d’achats ne saurait se maintenir, vite, la croissance (mais laquelle ?).

    Les mouvements anti-globalisation, pour lutter contre, utiliser les méthodes anti-hooliganisme, c’est préconisé  par le Conseil de l’Union européenne depuis 2002, il faut le savoir. La morale de cette histoire, ne réfléchis pas.

    Les G8 (réunions de chaises percées qui nous chient dans la bouche et nous disent que ça nourrit)  « bunkerisés », inaccessibles et interdits. Les dominants de plus en plus intransigeants avec les troubles de leurs fêtes, surtout quand le torchon brûle, en bons petits soldats de la planète du « tout pour le fric. » 

    Ces élites de la mondialisation en grand barnum, avec violences, pas seulement sur les animaux en cages, mais aussi matraquages accrus dans les tribunes, plus « soucieux de conforter leur ordre interne que de promouvoir le bien commun* ». 

    Le « droit de résistance » des citoyens au sein de l’Etat est inscrit dans la Constitution de 1793, même dans l’armée pour refuser il y a « l’ordre incohérent ». Les états « souverains » se comportent en suzerains, c’est en bande organisée qu’ils jouent du trois bandes, médias, flicage, consumérisme, ça se résume à si peu qu’on se demande si c’est humain, on se croirait en plein « Invasion à Los Angeles » de J. Carpenter . » Et s’ils étaient déjà là ?           

     

    *De la guerre à la communauté universelle, par Monique Chemillier-Gendreau, Fayard.





    C‘est le marché qui décide

     

     

    La loi de l’offre de l’amende innervée 
    Distribution s’amende tours pendables 
    Sur le marchepied la marche est forcée 
    Broyer les êtres mâchefer trop salissants 

    Sous traitons toujours déresponsabilisant 
    Pour notre convoitise plus vampirisée 
    Qu’un aliéné sous nos dehors à fables 
    Terriens contre t’es rien avidité 

    Cagnotte gagnante jeu des mille bornés 
    L’entité alien à l’affût du râble 
    Pour son rab rabioter ne pas mégoter 
    « C’est pour ma famille » dit le vil intrigant 

    « Que je n’ sache rien de bien dérangeant » 
    Sortie droit d’un labo Follamour déclaré 
    Sommes dans la légalité préférable 
    Et préférée des 1% pourceaux beurrés 

    A l’or gras ils s’en soûlent de millésimés 
    Les cajoler pour le biz c’est souhaitable 
    Il faut se mettre à table en cécité 
    Larbins veules obséquieux plus suffisants 

    Qu’un squelette en ossature marinant 
    Dans leur jus infecté délicieux brouet 
    Où tu rêves de patauger indicible 
    Ombre de toi-même sont heureux attablés 

    Ces pourceaux d’Epicure en cures rincés 
    Toujours à la recherche d’un coup jouable 
    Ne sont que de sales gosses malsains gâtés 
    Qui gâtent vies et planète toujours fringants 

    Leurs folies pour un monde pipé astreignant 
    Campés aux mâchicoulis les couillus madrés 
    Intouchables aux parcours impraticables 
    Au golf aiment bien se mirant se marrer 

    Sorti droit d’un parcours fol amour biaisé 
    Le sens commun dénaturé « c’est valable » 
    Adepte de la terre fragile brûlée 
    Tous ces méfaits poignants consommés astringents 

    Des frustrations en soi rien d’alarmant 
    Mais la connerie à ses raisons que l’inné 
    Ignore rejetant ce monde peu stable 
    Aux échanges funestes déséquilibrés 

    Ils ont de ses sentences au fond de nuitées 
    Seuls gardes du corps observent à l’étable 
    Agitées la queue droite un peu viagrée ? 
    En viager la planète pour ces déments 

    Pas de camisole sinon pour les enfants 
    Terres saturées de poisons acidulés 
    Qu’on est l’ivresse aux talons achetable 
    « C’est légal » dit le labo caché avouez 

    Vos maléfiques conflits d’intérêts volés 
    Au grand jour la torpeur vérolée se boucle 
    Le peu d’intérêt pour ces questions hissées 
    Au rang de « prises de tête » s’accommodant 

    Peu avec un devoir d’opinion navrant 
    Puisque tout est sous contrôle estampillé 
    « Le bon sens en action » gentils retables 
    « Fais-nous confiance » fini de blablater. 

    Les rois mages marges, oh et puis les pourceaux d’Epicure non rien d’épique, mais en avoir trop cure ne peut qu’épaissir leur marmite sans fond, et c’est pour qui le trait fond? Fond, ils se la coulent, trait, ils seront toujours du côté de l’archer, ce brave vassal. 

    La main invisible du marché : L’atémi.