Kata phasme pur, hecto frasques mûrs A l’orée de ton horizon tu mutines Par bouchée à l’or diapason tu rumines Katas glacent fur, et toutes mesures Octroies places hure, à liaisons cure N’as qu’en tête dure embardées tu fulmines Bien à toi la quête du gras assène Si c’est ainsi que les hommes vivent Gageons qu’en leur humble demeure Des craquements vermoulus se suivent Au chaudron la brouette fleure Le brouet acide des lendemains Qu’on le dise au goût« libertins » Traçons ce sillage vif c’est certain L’indulgence vaine du vin. |
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Lâcher prise
La finance
Times. Le temps n’a plus cours, trop court, l’abolir, logiciels cherchant l’efficacité du Bozzon de X, cherchant à être au plus près des centres de décisions, proche de l’espionnage industriel, à la partouze à pognon, des gnons.
Et des gnous, traversant le fleuve, beaucoup périront, surtout les plus jeunes. Probabilités en logiciels courues, hue le gnou, courre rut. Les dinosaures vivaient ça, pour échapper à leurs prédateurs, en grande panique. Avons prévaricateurs.
Alors le progrès technique, entre des mains de dinosaures, avec grands sabots, cloutés, l’avancée, apprivoisés, dressés, des cavaliers les tiennent en respect, au fouet. Pensée pour Keriel, le seul plombé dans cette bande organisée (encore, toujours).
Lambeau lampiste, pour suivre les vraies pistes, des pisteurs de l’exécutif, du législatif et du judiciaire, mais toujours des pistes leurres. La vraie théorie du complot, petits arrangements entre amis inscrits en système nerveux, historiques, de castes équivalentes.
Les étoilés sont contents, ils bouffent tous à la même cuisine.
Au Go et Millau, le pont enjambe la vallée, ça évite les embouteillages, si t’as de quoi payer.
Une batterie d’avocats, hors de prix, pour une cuisine bien grasse sous ses allures exceptionnelle, c’est « cauchemar en cuisine », pour redresser des affaires qui jamais ne périclitent, merci au personnel de sale, le client toujours embobiné, il y a longtemps qu’il n’a plus goût à la vraie cuisine (ou chez lui, ou entre amis), les industriels de la pensée et du bon goût s’en chargent. A décharge, s’en chargent rond(s) du ronron roupiller.
A la gamelle, gammes belles, si tu n’y penses, « pour c’ que ça change », mais une expression «si tu ne t’intéresses à la politique, la politique s’intéresse à toi », à hue, et à dia, eux Adia ne connaissent. Tous écoutés, écourtés, mais d’eux ne parviennent (hors cirque médiatique) que des mots feutrés, au moins, bien éduqués, les éduquent cas torts.
La prétention de « l’élite » n’a d’égale que sa propension à se dénigrer elle-même dans sa compétition, complétude finitude, le bien-commun trop souvent relégué au second rang. Les étoilés, les apprentis.
Et les commis ? D’office, hors officines. Abattage de gnous, troupeau grégaire, défense de leurs "nous", troupe en guerre, garder ses positions, la lutte des classes disparue? Dans les médias, régalés loin des lois régaliennes, par qui? -
Pêle sang mèle
Prêtresse
Attendre, le plus dur
Gare aux escarres on s’immobilise planté
Las et froid, chagrinée
Ce n’est plus une simple rente « on va dans le mur »
Je vous le dis, sans coup férir
(J’ai lu ça dans Biba pas plus tard qu’aujourd’hui)
Ou dans le Lui, de mon raidi
(Il croyait entendre mon radis, ça fait rire)
Dix-heures trente, petit rituel
Au café en face notre thé du matin
Et ma copine, c’est le bon chemin
Nous devisons en dévissant sales teckels
Pourquoi « sales teckels », c’est venu comme ça
Nous sommes entourées de commerçants velus
Mais ils rêvent debout, quoi nous grimper ces cornues !
Nos corps nus pour ces boucs mal gaulés quel effroi
Tordant membrés de radis, dans mélasse potage j’erre
Ah je ne dis pas avec le patron mais bon
C’est douloureux la crise, du coup on touche le fond (oh, j’vous en prie)
C’était ça ou une « contrat alternée » mémère
Excusables sacrifices, le vice n’est pas mon calice
Mais mon raidi ne le sait pas que lui importe
Le hic ce n’est pas un radis, quand il fracasse à ma porte
J’ai la levée d’embargo vite ce silice
Bizarre il n’en profite guère, aurait-il des remords le butor
Moi ça me va la crise à bon dos moi aussi
Quatre magasins en centre- ville, un peu dévergondée je le suis
Où il voudra et supporter un amour mort ?
L’amour et l’eau fraîche je désespère, à l’envi égoïste ne suis pas gourde
Jolie peu farouche cherchant sensations
Que n’allais-je m’encombrer croyez-le, d’un employé quelle démission
Il faut garder raison et ne pas rester sourde
Aux opportunités qui s’offrent à nous, le bon sens commun le dit sans pitié
Avec les losers aussi sincères soient-ils
C’est au pied du mur qu’on juge l’âne, son licol grossier sa paillasse il
Ne lui manque que le mors amour sinistré
Mais je m’échauffe je m’échauffe beaucoup trop, à la curée endiablée je fais fissa
Je le sens je m’empourpre c’est si déplorable
De ne pas se sentir vraiment considérée, pourtant en manigances je ne suis qu’affable
La voiture du boss on va remettre ça?
Pour le reste, il y a sa femme et ses gosses.Emprunt
Je est un antre,
Entre soi dit
Si jeu est un autre
Ton vocable est serti
De précieuses manies
Pour arracher le fani*
Vomir impétrante sanie
Les dés noirs s’en sont suivis
Je est un entre
Sales eaux régies
Je éteins morne notre
Histoire bêtes salie
La confiance bannie
T’en est étale assis
Nervures au sang soucis
Empoisonnement suffit.
*Terme au baby-foot quand l’adversaire n’a marqué aucun but, baladé qu’il fut. Par contre pour l’orthographe ?Rend cœur
Entre superficiels la vie est si belle
Dans l’antre d’ammoniaque tu respires
Ces effluves camaïeu qui te font reine
De soirées agitées autant qu’alanguies, puis
A la partouze électrochocs tu revis
Mais que vis-tu ? Goût pour le décalé, peine
Non perdue, c’est l’effet connu je me mire
En ma soif maladive de contrôle, aile,
De noirs dessins culbutant le réel
Mensonges rois, compte seul, le fiel?
Quand de l'entourloupe on fait son bon miel
L''important est de bien tenir sa selle
Au rodéo mécanique, coups de boutoirs
Mais surtout contrôler ses si juteux avoirs
A la voir, au lavoir, empoignée par battoirs
Se régale en perfidie, pensant foire
D'empoigne si cela ce sût, triste gloire.