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C'est comment qu'on freine - Page 50

  • Ah bah si c'est ça!

    Jalabert, un shooté malgré soi, ouvre le bal du centième tour de France, ouvrant l’éternelle même page, tout comme Tapie, et consorts, con de sort, c’est dopage au fric à tous les étages étalages. Ils s’en passeraient bien, mais la vie médiatique n’est pas un long fleuve tranquille.

    Patent et pas tant, mais partant pour la roue de la fortune face à l’infortune, roue de roués paons?  Des yeux plein la queue pour hypnotiser et foutre la trouille, yeux de la justice, du législatif et judiciaire. Garder à distance, c’est dis tance.

    Et ce cumul des mandales, aux oubliettes? En soi sous certaines conditions pourquoi pas, mais en cumul de salaires moins forts, car n’est-ce pas déprécier le travail que de ne pas être à fond dans un seul? Quand nombre ont les jetons certains prennent trop de jetons, au casino du cumul citons le sénateur-maire PS de Strasbourg, Roland Ries, une liste exhaustive trop rébarbative, la lessiveuse lave plus blanc que trouble.  

    Hauts fonctionnaires en famille (déjà proches, mais divergences sur affaires), autocratie trop prégnante et prenante, à tous les étages, organisation de la cooptation, d’ascenseurs en retour d’ascenseurs ; qui va à l’échafaud avant échauffourées; le tournis, le vertige, donc un autre renvoi, comme une mauvaise cuite, sale gueule de bois, chevaux de bois en manège désenchanté, qui tient la queue de Mickey?

    Accaparer, faire fructifier, spéculer, dans la boite à souffleurs parangons de vertu en bulle caste, savent que des français souffrent, d’ailleurs ils en font partie (qui en douterait, des cyniques ?) de toute leur âme, fibre, ils sont avec nous, ont une telle capacité d’empathie, de transfert, pièce de théâtre  politique, une représentation, spectateurs d’une pièce qui ne représentent que ses acteurs, au moins ils ont de l’imagination pour imaginer telle farce. Molière honoré.      

    Caste qui castre, ils ne vivent qu’entre eux, professionnels de la politique, donc transparence de sa vie financière à souhaiter, mais illusoire? Ces histoires de patrimoine, pourquoi ce lever de bouclier ? Je crois qu’ils n’aiment pas trop que le « peuple » se rende un peu trop compte que tout cela n’est qu’avant tout histoires de famille, autocratie déguisée, le piédestal en pieds des stalles, un risque ? Feront-ils plus de liquide ?

    Reflet de notre société civile, collective, avoir les dirigeants qu’on mérite ? Doivent-ils être au-dessus de notre mentalité collective ?  (Bah, sans tomber dans le divin et le rigorisme, un peu de plomb dans l’aile les élites, au tir aux pigeons se sont trop entraînées, elles croient ne plus avoir à viser puisque sentant naturellement la cible. Il est vrai qu’avec ces années d’expérience). 

    Transparence, bourgeoisie d’appareil  structurée, droite et gauche, haut et bas, France d’en haut, France d’en bas, népotisme et autocratie, personnes issues du même milieu favorisé, assemblée représentative d’elle-même, en connivence avec les milieux financiers, consanguinité, finance prédatrice, classes dirigeantes, exigence très forte de rentabilité sur les dirigeants, l’argent appel lard gens pour art gente, ris, petit exemple, le maire, le rond point, l’appel d’offre arrangé, le gendre entrepreneur. Gangrène.

    Et les journalistes ? La peur de la porte.  « La hargne du domestique congédié », expression de Jean Galtier-Boissière, fondateur du Crapouillot, parlant d’eux, si virés, mais de nos jours se replacent toujours, pour les pontes, porteurs de plus-value, un manège « enchanté », on retrouve la queue de Mickey.

    La corruption, les gens s’en foutent, la sanie est partout, ils feraient pareil et ne font plus de différence entre eux et des élus, plus de réelle volonté de probité, à  la rigueur, c’est être faible. Ne dit-on pas souvent de quelqu’un « qu’il est gentil », traduit, on va bien la lui mettre.

    Donc finance prédatrice, capital purement financier, poids des états sur les taux de change et classes dirigeantes aimant l’argent des plus riches (Sarko en grand symptôme), qui elles souhaitent une forte rentabilité, le capitalisme industriel aux mains du capitalisme financier, qui restaure le capitalisme de l’ ère Reggan, ta(t)cher, moins de social (le grand chantier de tous les sycophantes ressassant,  faut qu’ça rentre, techniques de lobbystes, ou à la Tapie à l’Elysée pour son histoire Adidas, où à la gourou pour mener sa secte, à la langue de pub) plus de profits, moins de dépenses publiques, plus assez rentable pour le kapital, et l’éternelle peur de la fuite des capitaux s’ils ne saignent pas assez, alors que le vrai problème est la fraude fiscale, le reste n’est que viennoiseries, mais entre gens de bonne compagnie, on boit le thé (et du p’tit lait). Et sans ces gens de maison, la domination serait moins douce.

    Ils ont massacrés les tigres, en Inde, du haut d’éléphants, sans risques, pour s’amuser, sacrifiant parfois des boys, avec la complicité de dirigeants et notables locaux. La hiérarchie horizontale, certains en rêve, les maîtres l’ont faite, depuis longtemps, les 1% (pour reprendre l’image des Huns dignes, nés), sont partout, entre eux, chez eux. Avec des gens comme ça au goût du sang prononcé, et tueurs de beauté pour leur malsaine soif de contrôle et de frime, le vampirisme (surgeon du capitalisme en roue libre) a de beaux jours devant lui. Mais que font les loups-garous ? Le nez dans la pâtée, on a les sens moins aiguisés.  

     

     

  • Pêlosie de rien

    La complainte du prout-prout

    "voulez vous me laisser tranquille, nous n'avons pas gardé les vaches ensemble!".

     

    Mon âme en frémit d'émotion

    J'en ai les préjugés tout marron

    Quel cri déchirant de sincérité

    On sent qu'ils en ont bavé

    Les prouts-prouts

     

    Mais pourquoi il me parle de vaches

    Il m'abuse, non? Qu'a t-il élevé

    Sinon une paire de jeunes cloches

    Qu'ont rien de très fermiers

     

    Un gommeux, une donzelle, en broche

    Ont leur dit vite qu'ils sont bien nés

    Et malgré leur sale tronche

    Seront toujours respectés.

    Les prouts-prouts

     

    Ils sont tout plein d'ambition

    On les dit péteux, mais non,

    Ils ont seulement le coeur chaviré

    Depuis longtemps qu'ils sont en -saignées

     

    Voilà, j'en ai le dégoût qui flanche

    Mais peut-on vraiment prendre en pitié

    Ces jeunes pousses, ces futures branches

    Quand allons-nous les vidanger

     

    Ces prouts propres.




    Gueule thon

     

    Eh, ceux qui vont chez Fauchon c'est pas des fauchés, z'ont tous des ronds alors j'attends qu'un s'fasse faucher par une faucheuse, j'pourrai lui piquer son Fauchon, sans s'fâcher, il s'ra fichu, et un plein d'flouze qui s'fait faucher, c'est fâcheux, pour ses amis les faucheurs (quoique,), mais pour moi, rien d'fâchant, j's'rai pas fâché d'faucher du Fauchon sur un plein d'ronds, de l'foutre dans mon baluchon, pendant qu'le froissé finira dans la fosse, j'irai manger les fruits d'ma fauche, dans les blés fraîchement fauchés, l'odeur est meilleure qu'auprès d'un macchabée parce qu'on soit riche ou fauché, on finit par puer, même si on s'nourrit chez Fauchon.  

  • Poésie "animalière", suite et fin.

    Les araignées

    Omniscience, omissions, mission

    Toilettons nos toiles, agrippons chaperons

    Mauvais beurre pour notre galette, trions

    Loups sauvages, sauveurs, tenons-les en, respect

     

    Science des fils, défile, protégeons fils

    De bonne descendance et ascendance

    Essence du lard, art gens, gente si choyée

    Sommes un peu leur portefaix, porte à faux

     

    Enkystons médias et journaux, mixtion

    Douloureuse parfois, brûlure, miction

    Comme amis robocops, lourds crédits, pognon

    Une autre veine, au filon moins inquiets

     

    Défendons, bec et onglets, fermer l'huis,

    La tranche, fines reliures, aisances

    Pain noble, pain rassis, croûté, servir l'onglée

    Froid dans les veines, sers vils, bas morceaux bas mots.




    Les zébus

    En embuscade, en amont, nous vous veillons

    Non que nous recherchions votre simple mort

    Nous avons ordres, vous suivre, sur vos talons

     

    Nos sabots cloutés tirent des carrioles

    D'un autre âge, comment, pauvres adages

    Avec nos tenues biopic robocops, vol

    Envol, en face, populace, naufrages

     

    Contenir les élans populaires devons

    Pensez-vous sincèrement que ce soit à tort

    Vous recherchez un mieux vivre, à tâtons

    Mais sans nos vivants crédits nous nous sentons hors

     

    Temps, à tort? Comme vous? A chacun ses rôles

    Nous ne nous nourrissons pas de vos ramages

    Votre envie de sociétés trop molles

    N'a aucun intérêt pour nous, soyez sages.




    Les tigres

    Seul maître à bord le profit, et vos radeaux

    La planète est un éden à chauds lodens

    Si nos prétextes fallacieux sont si faux

    Hypnotisés, rêvant, soulager vos peines

     

    Phalènes affolées, idolâtrer le beau

    A la gigue, cirer nos jolis souliers

    Cessez, vous écouter, blablater sur vos maux

    N'ont de cesse, suggestions, vous évincer

     

    Votre travail n'a d'égal que d'autres égaux

    Petits légos, en notre mécanno, lovés

    En nos égos, jeu de go, les pas beaux bons veaux

    Eternel, envie, mariner, votre brouet

     

    Délocalisations, loin, votre labeur

    Mais nous vous libérons, ne l'oubliez pas trop

    Ne nous permet plus de faire notre beurre

    Ces taches dures vous rapprochent de la faux




    Les rampants

    La misère et la dèche se répandent

    Monde amoral, immodéré, en fuite

    Surtout protéger à l'envi les prébendes

    Les idées malsaines à l'affût, la suite

     

    Que veulent ces gens grégaires qui se fendent

    De ne pas aimer les perles de nos huîtres

    Aux cous de belles dames jouant trois bandes

    Des papiers glacés vendus pour des pitres

     

    Se disent assommés voudraient nous le rendre

    Que des redevables croient nous mettre au pas

    Quelle armure espèrent-ils vraiment fendre

    S'invitent-ils à la table des profonds rois?

     

    Pour eux le berceau et le radeau en cendres

    Qu'atavisme et dressage soient leur vraie foi

    Le système est-il en train de se pendre?

    Trop loin de nous quand on a son quant-à-soi, sois.