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C'est comment qu'on freine - Page 48

  • Lâcher prise

     

    La finance 

    Times. Le temps n’a plus cours, trop court, l’abolir, logiciels cherchant l’efficacité du Bozzon de X, cherchant à être au plus près des centres de décisions, proche de l’espionnage industriel, à la partouze à pognon, des gnons. 

    Et des gnous, traversant le fleuve, beaucoup périront, surtout les plus jeunes. Probabilités en logiciels courues, hue le gnou, courre rut. Les dinosaures vivaient ça, pour échapper à leurs prédateurs, en grande panique. Avons prévaricateurs. 

    Alors le progrès technique, entre des mains de dinosaures, avec grands sabots, cloutés, l’avancée, apprivoisés, dressés, des cavaliers les tiennent en respect, au fouet. Pensée pour Keriel, le seul plombé dans cette bande organisée (encore, toujours). 

    Lambeau lampiste, pour suivre les vraies pistes, des pisteurs de l’exécutif, du législatif et du judiciaire, mais toujours des pistes leurres. La vraie théorie du complot, petits arrangements entre amis inscrits en système nerveux, historiques, de castes équivalentes. 

    Les étoilés sont contents, ils bouffent tous à la même cuisine. 
    Au Go et Millau, le pont enjambe la vallée, ça évite les embouteillages, si t’as de quoi payer. 

    Une batterie d’avocats, hors de prix, pour une cuisine bien grasse sous ses allures exceptionnelle, c’est « cauchemar en cuisine », pour redresser des affaires qui jamais ne périclitent, merci au personnel de sale, le client toujours embobiné, il y a longtemps qu’il n’a plus goût à la vraie cuisine (ou chez lui, ou entre amis), les industriels de la pensée et du bon goût s’en chargent. A décharge, s’en chargent rond(s) du ronron roupiller. 

    A la gamelle, gammes belles, si tu n’y penses, « pour c’ que ça change », mais une expression «si tu ne t’intéresses à la politique, la politique s’intéresse à toi », à hue, et à dia, eux Adia ne connaissent. Tous écoutés, écourtés, mais d’eux ne parviennent (hors cirque médiatique) que des mots feutrés, au moins, bien éduqués, les éduquent cas torts. 

    La prétention de « l’élite » n’a d’égale que sa propension à se dénigrer elle-même dans sa compétition, complétude finitude, le bien-commun trop souvent relégué au second rang. Les étoilés, les apprentis. 

    Et les commis ? D’office, hors officines. Abattage de gnous, troupeau grégaire, défense de leurs "nous", troupe en guerre, garder ses positions, la lutte des classes disparue? Dans les médias, régalés loin des lois régaliennes, par qui? 

  • Pêle sang mèle

    Prêtresse 

    Attendre, le plus dur 
    Gare aux escarres on s’immobilise planté 
    Las et froid, chagrinée 
    Ce n’est plus une simple rente « on va dans le mur » 

    Je vous le dis, sans coup férir 
    (J’ai lu ça dans Biba pas plus tard qu’aujourd’hui) 
    Ou dans le Lui, de mon raidi 
    (Il croyait entendre mon radis, ça fait rire) 

    Dix-heures trente, petit rituel 
    Au café en face notre thé du matin 
    Et ma copine, c’est le bon chemin 
    Nous devisons en dévissant sales teckels 

    Pourquoi « sales teckels », c’est venu comme ça 
    Nous sommes entourées de commerçants velus 
    Mais ils rêvent debout, quoi nous grimper ces cornues ! 
    Nos corps nus pour ces boucs mal gaulés quel effroi 

    Tordant membrés de radis, dans mélasse potage j’erre 
    Ah je ne dis pas avec le patron mais bon 
    C’est douloureux la crise, du coup on touche le fond (oh, j’vous en prie) 
    C’était ça ou une « contrat alternée » mémère 

    Excusables sacrifices, le vice n’est pas mon calice 
    Mais mon raidi ne le sait pas que lui importe 
    Le hic ce n’est pas un radis, quand il fracasse à ma porte 
    J’ai la levée d’embargo vite ce silice 

    Bizarre il n’en profite guère, aurait-il des remords le butor 
    Moi ça me va la crise à bon dos moi aussi 
    Quatre magasins en centre- ville, un peu dévergondée je le suis 
    Où il voudra et supporter un amour mort ? 

    L’amour et l’eau fraîche je désespère, à l’envi égoïste ne suis pas gourde 
    Jolie peu farouche cherchant sensations 
    Que n’allais-je m’encombrer croyez-le, d’un employé quelle démission 
    Il faut garder raison et ne pas rester sourde 

    Aux opportunités qui s’offrent à nous, le bon sens commun le dit sans pitié 
    Avec les losers aussi sincères soient-ils 
    C’est au pied du mur qu’on juge l’âne, son licol grossier sa paillasse il 
    Ne lui manque que le mors amour sinistré 

    Mais je m’échauffe je m’échauffe beaucoup trop, à la curée endiablée je fais fissa 
    Je le sens je m’empourpre c’est si déplorable 
    De ne pas se sentir vraiment considérée, pourtant en manigances je ne suis qu’affable 
    La voiture du boss on va remettre ça? 

    Pour le reste, il y a sa femme et ses gosses. 



    Emprunt

    Je est un antre, 

    Entre soi dit 
    Si jeu est un autre 
    Ton vocable est serti 

    De précieuses manies 
    Pour arracher le fani* 
    Vomir impétrante sanie 
    Les dés noirs s’en sont suivis 

    Je est un entre 
    Sales eaux régies 
    Je éteins morne notre 
    Histoire bêtes salie 

    La confiance bannie 
    T’en est étale assis 
    Nervures au sang soucis 
    Empoisonnement suffit. 

    *Terme au baby-foot quand l’adversaire n’a marqué aucun but, baladé qu’il fut. Par contre pour l’orthographe ? 



    Rend cœur

    Entre superficiels la vie est si belle 
    Dans l’antre d’ammoniaque tu respires 
    Ces effluves camaïeu qui te font reine 
    De soirées agitées autant qu’alanguies, puis 

    A la partouze électrochocs tu revis 
    Mais que vis-tu ? Goût pour le décalé, peine 
    Non perdue, c’est l’effet connu je me mire 
    En ma soif maladive de contrôle, aile, 

    De noirs dessins culbutant le réel 
    Mensonges rois, compte seul, le fiel? 
    Quand de l'entourloupe on fait son bon miel 
    L''important est de bien tenir sa selle 

    Au rodéo mécanique, coups de boutoirs 
    Mais surtout contrôler ses si juteux avoirs 
    A la voir, au lavoir, empoignée par battoirs 
    Se régale en perfidie, pensant foire 

    D'empoigne si cela ce sût, triste gloire. 

     

     

  • Pêle emmèlé

    Enfonçons le clou

     

    Une porte, pas d’époque 
    L’époque, qui veut ça 
    Ou un coin, un faux coin 
    Portefaix, c’est un fait 

    A coups d’épaule cassons les mièvreries 
    Les causeries monotones trop atones 
    A l’épeautre du bon goût l’épeire tisse 
    Sa toile empoisonnée d’atours venimeux 

    Ca claque, c’est un foc 
    Au rostre, tu vois pas 
    Que du foin, belle main 
    A tricher, on s’y fait 

    Les saturnales le grand folklore on rit 
    Se voir blême aux sons fracassants aphones 
    Que n’allais-je faire en galère puisse 
    Me vacciner à jamais des tendancieux 

    Ou tendant cieux ? 

     

     

    Un clou chasse l’autre

     

    Petite tête de pioche par qui 
    Le scandale arrive, traîne ses filets 
    Et sa nasse rétroactive, acquis ! 
    Sa langue croûtée avinée, billevesées, 

    A qui t’es, acquitté, au juste tombeau 
    Des apparences, l’appât rance tortille 
    La recherche d’hameçon, soirs de flambeau 
    Mais être au bout de la ligne annihile 

    Les sacro-saintes écritures délavées 
    Empaillées, taxidermie d’amateur, beurre 
    En foire, larrons barattons, être(s) libres 
    De se cogner à la rangée l’imbuvable 

    Catin. L’œil allumé vif autant que trouble 
    Laisse deviner des promesses de chibre 
    Bien trempé, avec le goût de rance coeur 
    Entre les lèvres, souquons vers terres aimées 

    Pour ce qu’elles sont, des objets de plaisir 
    Rien de plus. Dans le coffre à jouets 
    Pas la plus fut’fute, ou en manigances 
    Ca donne du piment, à l’escarpolette 

    Allez un dernier verre, on affrète 
    Discrètement la convoitise aisance 
    Amarré ça va chahuter, bien fait 
    Le deal, il suffit d’appuyer sous rires 

    Et regards débooooordants. 

     


    Coups de boutoirs pour butoir

     

    Acrimonie, jetés amers 
    Butons butées, délétères 
    Porte bloquée, loco lancée 
    Ces blocages, liens cassés 

    Ces coups de gueule violents 
    Ces masques veules arrogants 
    Dénotent l’atrabilaire 
    Mais surtout se donner des airs 

    De franchise, exacerbée 
    De traîtrise, bien masquée 
    Ce faux humour, réflexes morts 
    Ce mors aux dents, « c’est toi qu’à tort » 

    Tendre des perches pour casser 
    Des criailleries fomentées 
    L’élan furibond débordant 
    De bordées, vraiment assommant. 

    Il y a des gens qui pensent qu’avoir un sale caractère, c’est avoir du caractère. Affligeant.