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C'est comment qu'on freine - Page 51

  • Poésie "animalière" en pêle-mêle.

    Les mangoustes

    "Cachez ce venin que je ne saurais boire"

    Ou crachez-le et de haine en perfidie.

    De piqures en morsures, pour qui croire

    "Que n'ai-je vécu que pour cette infamie"

     

    Gorgones et Furies, najas et crotales

    Vos combats mortifères sont d'un grand banal.

    Quel exquis naufrage, c'est le grand carnaval

    Le serpent de mer crevé pousse son râle

     

    De dégoût, serpent à sornettes, au placard.

    Prudence et ruse s'invitent, c'est fini

    Une raison pour aller au bistroquet boire

    Son venin, encore une soirée au puits

     

    Quelle vilénie, loin des bacchanales.

    Tour à tour, ses atours en coupantes pales

    A la pâtée, à la jetée, manger son Pal

    Tourtereaux devinrent tourteaux, fond de cale(s).

     



    Les loups

    Sont entrés dans les villes, dead, à la mort

    Vils evils, hurler, avec ce mors, pièges.

    Loup gare où ces dévils, rails sont corps, fort

    Comme la mort, mots passent sans, des joujoux je

     

    Hiboux cailloux, gène où? A la gégène

    Truffons de pièges à loup ces sentiers.

    Dénonce l'emploi de sous-hommes, viennent

    Les beaux jours, ils sont déjà las, ne pas railler

     

    Convaincre, surtout laisser hurler à la mort,

    Ils sont peu, fatigués, tombe la neige.

    Leurs traces sans cesse recouvertes, au nord

    Gardons le cap, le traîneau et le manège

     

    Nous possédons, donnons quelqu'hochets, sans gène

    Les lycanthropes en désert sont délaissés.

    Loup blanc, loup de mer, qu'à cela ne tienne

    En ornières enlisées, gueux contrôlés.




    Les coucous

    A la resserre, l'histoire ressert les plats

    Les loups masques espionnent la bergerie

    Il faut biner creuser planter pincer, à froid

    Tanières palais insufflent la vie

     

    Ils sont de tous pays, alléchés par l'odeur

    De la sueur, groin au vent, gagneurs gageure

    Porcs épiques, tiennent les piques, tricheurs

    De La Tour à l'as de pique, trop de leurres.

     

    Aux aguets, aux meurtrières, jettent la poix

    Sous couvert de développement quelle tuerie

    Sous couverts de profits "partagés" quel émoi

    Nouvelles indulgences bien enfouies

     

    L'histoire resserre les bras, l'homme se meurt

    Etouffante, de très longue date, les heurts

    Moins violents, "civilisés", te meurent

    En toute impunité, te leurrent, tumeurs.




    Les agneaux

    L'enclos, la couveuse et ses discrets magnats

    L'âne gnôle en sa geôle tête drôle

    Télé téloche, une belle loche, quel état

    L'étal étale, émotions, on frôle

     

    L'ivresse des ressentiments, on ment, miné

    L'on se repait, restes humains avariés

    Une machine à évider, quel allié

    Une servitude "volontaire" orchestrée

     

    Radios et journaux pas en reste, voilà

    Venir les cohortes de sujets, le môle

    Tient son rôle, respect aux chefs, guerroya

    La frange libre, boutant dragueuse geôle

     

    Racleuse de fonds, sonnants, biens trébuchets

    Les coucous immobilisent oiseaux cassés

    Ailes brisées, une séduction grimée

    Miroir aux alouettes, écrans plats soufflés.

     

     

     

  • Pèle bien pelé

                                                                         Misère


    "Et dèche se répandent, cortège de drames, de tourments et de force, les bonnes gens préfèrent le drame, à la télé ça fait un beau document mais la force, et c'est qu'Madame si on n'y prend garde ça fera du grabuge, on va voir débarquer les tribus ethniques de nos ghettos cités venir nous faire la nique.

    Quand on veut des choses on paie, il n'y a pas de raison qu'eux ils se servent et moi j'm'en fous qu'ils soient au bord du quai, ce que j'vois c'est que ça m'énerve, s'ils veulent des choses, n'ont qu'à travailler mais évidemment ils préfèrent se droguer, normal, ils n'ont qu'à piller alors que nous, bah, on est là à trimer.

     - Madame, Monsieur, je suis d'accord avec vous et je vois avec satisfaction le bon sens en action, tout ceci n'est pas tolérable, vous pouvez compter sur nous, nous allons mettre fin à ces exactions. Il est inadmissible dans un pays de droit de se servir sans payer, on n' a pas inventé les lois et la publicité pour voir des gredins tout saccager. S'il le faut, nous ferons appel à l'armée et nous mettrons des postes de contrôle aux portes des cités.

    - Un peu comme les israéliens avec leurs arabes à Gazer.

    - Tout à fait Madame, vous faites bien de le souligner, la situation est critique, nous devons prendre des mesures et quelles durent, l'avenir de la démocratie en dépend.

    - Ah bah dites donc ça fait du bien de se sentir protégés, et nous voilà bien rassurés pour nos enfants, il va être content de remettre son beau blouson le pauvre se délitait à ne plus pouvoir le porter, avec son beau écusson.

    - Bel, bel, passons. Je vois que vous avez un fils adepte des signes extérieurs de richesse, bravo Madame, l'avenir de notre système et donc de la démocratie repose sur ses fesses.

    - Oh!!!

    - Pardon, je voulais dire sur ses laisses.

    - Voilà qui est mieux!"

     

     

  • Pèle pèle

                      ça trappe, en satrape (ça, clown de Stephen King).


    De collisions en collusions, en col de chemise, moins empesée qu’aux paravents (mais pas moins de secrets), la chemise de la balle sous le coude, boutons de manchettes à machettes drainant alluvions et civelles, ci-gît vielle pour morceau entêtant t’es tant mort, en tête, de gondole farandole.

    Fard aux dents bien blanches récurées, et grâce au Botox transformé, animé d’orgueil malsain ton terrain sous son vert bien bourbeux, vert tapis décrocher la timbale, qu’importe le tombale, à la tombola bombe la holà, en trombes catacombes empilons, pillons pilons, volaille d’élevages, élèves s’élèvent, entre eux, toi tu t’élèves, entre sois.

    Sois content, de toi, ton toit ne redoute pas la tornade, le cycle clones, bien rodé, tient à distance ceux qui rôdent, avec avidité, mais n’ont pas tes moyens, circonscrits hors palissades, tes chiens dressés les attendent, en l'an buses cascades, que d'embuscades, des eaux usées récoltant bon terreau, en terres haut mirador, enterre.

    En cas d’intrusion, pourtant élevés au grain sous la mer à foutaises (houle à goules et complices) juste ment, nous fous sous cimaises, cimes baisent, à l’encolure de ta bienheureuse, bien heurts usent, fous taisent la manip, à chacun son orgueil.

    Orgue guenilles, gueux nient l'assourdissant, tambours et trompettes, trompettent à qui mieux mieux, le "bien-être" en saignées, sais nier.