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  • La cerise sur le radeau

    Le bobio sur de lui, il nous parle d'écologie de cette voix légèrement perchée où il dissimule mal cette pointe de suffisance, cet accent fruité amidonné au dédain des gens mieux informés, à l'aise financièrement, daignant expliquer aux retardataires les méfaits du tout consommation. Le week-end, il prend la berline à faible consommation (pour une berline), direction la campagne. Il m'arrive de ces non rencontres, je me retrouve à côté de cette langue de boeuf certifiée label rouge élevée en plein air climatisé, je voyais sa cervelle d'agneau ébouillantée à l'huile de moi suinter de ses yeux putassiers. Jolie sa pétasse, aussi conne et imbue, parfait. Ca, c'est du recyclage. 

    C'était la rubrique "j'aime les écolos sans instinct" qui passent de lieu clos en lieu clos (boulot, voiture, maison). Le week haine, pour se finir, une petite auberge côtée, histoire de respirer les vieilles pierres. Fais-toi un sniff de salpêtre, tu vas voir, c'est délire, bouffon. 

  • Plus on évoque Dieu, moins on évoque les hommes

    Des jeunes filles musulmanes sortent voilées  pour qu'elles ne nous corrompent pas, il ne faut pas que nous soyons tentés. Ils rêvent, comme si elles ne l'étaient pas. Des mâles possessifs chroniques à l'orgueil maladif (mais aussi sûrs d'eux, puisqu'ils ont besoin d'asservir?) parlent toujours d'honneur et de respect, dans la bouche, pas dans les faits. Qu'il y est le moindre risque pour que des jeunes filles (ou femmes) soient obligées de le porter devrait nous conduire à la décence, donc à l'interdiction (bon, impossible, pas si simple) même si la servitude volontaire n'est pas une fable, ne nous voilons pas la face, la plupart des filles d'Afrique choisissent, décident (les mots me manquent) vers cinq ans avec qui elles se marieront, si ce n'est pas un signe ostentatoire.

    J'ai vécu avec des marocains, en France, parlant des islamistes, ils me dirent "vous les français, vous êtes trop gentils, si tu laisses une porte ouverte, ils prennent toute ta maison", et eux savent de quoi ils parlent.

  • Ca va loin les planeurs

    "Ce texte surréaliste, cette façon de déchirer le réel, pourquoi - Si tu veux, c'est surtout le réel qui me déchire, le tissu cicatriciel suppurant sur des monceaux blablablablablablas (je ne me souviens pas de la suite, la vodka ça aide pas, mais improviser en pince-sans -rire, ça marche). Ces yeux de lémuriens, j'ai, intérieurement, bien rigolé. Ah, les vernis-sages. "Moi, en tant qu'ardoise, non, qu'artiste", ou l'art de se mettre en piste. Raz la cuvette à chiottes en jolies mosaïques (en plus nombre ne créent même pas, d'autres oeuvrent, et ce sont souvent des histoires de filles et fils de, les parents se renvoient les ascenseurs, pensez donc, rater sa prêtrise, son droit, ou autres, heureusement, il y a beaux-arts), mais ils confondent ar et art déco. On peut esthétiser sa tripaille, mais ce ne sont pas des schrapnels dans de la bidoche vivante, mais dans des sacs de son, transformés en son, savoir parler avec sa bouche de soi en tombant dedans (voir plus haut cuvette). Bon, si au moins c'est joli.